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Italie: Berlusconi dans l'opposition à Renzi mais votera les lois au cas par cas

Italie: Berlusconi dans l'opposition à Renzi mais votera les lois au cas par cas

Silvio Berlusconi a confirmé mercredi à Rome qu'il serait dans l'opposition au futur gouvernement de Matteo Renzi, mais que son parti de centre droit, Forza Italia (FI) voterait les lois "si elles sont favorables aux citoyens italiens".

"Nous sommes l'opposition: si les projets de loi sont favorables aux intérêts des citoyens italiens, nous les voterons, dans le cas contraire, nous ne les voterons pas", a-t-il affirmé lors d'une brève conférence de presse, après une heure et demie d'entretien avec Matteo Renzi, Premier ministre désigné.

"Nous avons assuré le nouveau président du Conseil de notre disponibilité pour travailler ensemble", a-t-il souligné.

Il a évoqué notamment la réforme de la loi électorale, sur laquelle il avait passé un accord avec l'ancien maire de Florence peu après l'élection de ce dernier à la tête du Parti démocrate (PD, première force de centre gauche).

"Je crois qu'il est fondamental de réformer le Parlement, pour qu'il n'y ait plus qu'une seule chambre qui approuve les lois", a souligné le Cavaliere, qui a aussi prôné le "suffrage direct" pour l'élection du président de la République, actuellement élu par les parlementaires.

Le Cavaliere s'est par ailleurs réjoui du "rajeunissement de la classe politique" en soulignant que M. Renzi, 39 ans, avait "la moitié de (son) âge", estimant que cela augurait "de bonnes choses pour l'avenir du pays".

Le chef du gouvernement désigné poursuivait mercredi ses consultations avec les dirigeants politiques italiens, en vue de former son équipe gouvernementale et élaborer son programme.

Après M. Berlusconi, il devait voir une délégation de son parti puis l'ex-humoriste Beppe Grillo, dirigeant du Mouvement Cinq étoiles (M5S).

Ensuite un "sommet" était prévu avec tous les partis susceptibles de faire partie de la majorité gouvernementale, en particulier le Nouveau Centre droit (NCD) de l'ex-vice Premier ministre Angelino Alfano qui a posé un certain nombre de conditions à son soutien au futur exécutif.

Matteo Renzi pourrait se rendre dès jeudi soir ou vendredi chez le président de la République pour lui soumettre son équipe gouvernementale avant une prestation de serment collective.

Avant de prendre ses fonctions, il devra encore obtenir la confiance des deux chambres du Parlement.

Selon un sondage de l'institut Piepoli, 49% des Italiens ont "peu ou pas du tout" confiance en un gouvernement Renzi tandis que 46% ont "très ou assez" confiance.

lrb/fka/ml

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