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Les villes ignorent le registre ferroviaire des matières dangereuses

Les villes ignorent le registre ferroviaire des matières dangereuses
Marie-Laurence Delainey

Six mois après la tragédie de Lac-Mégantic, seulement 25 municipalités québécoises se sont inscrites au registre fédéral sur les matières dangereuses transportées par train. Pourtant, ce registre permet aux villes de savoir ce que contiennent les convois qui traversent leur territoire et de planifier des mesures d'urgence.

L'accès à ce registre avait été réclamé l'automne dernier par la Fédération canadienne des municipalités (FCM).

Or, au 7 février 2014, seulement 11 % des 1800 municipalités membres de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) se sont prévalues de leur droit d'accéder à ces données.

« On a commencé à l'annoncer aux municipalités, leur nombre devrait augmenter rapidement ces prochaines semaines », affirme Moktar Abdillahi, responsable des relations de presse de la FCM. Selon ses informations, plus de la moitié des 5000 municipalités canadiennes sont traversées par un chemin de fer. La fédération prévoit que le premier rapport sera disponible au printemps.

Au Québec, l'Union des municipalités réclamait en juillet 2013 le déploiement immédiat d'une inspection systématique du système ferroviaire. Dans une lettre d'opinion parue dans le Hill Times le 30 septembre 2013, le président de la FCM, Claude Dauphin, avait dénoncé le fait qu'aucun plan d'intervention d'urgence pour le transport du pétrole brut et de l'éthanol n'était exigé de la part du gouvernement fédéral.

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