Ma voiture s’arrête devant la magnifique Gare Windsor, son architecture rappelle l’époque glorieuse du Canadien Pacifique. Un valet tout de noir vêtu ouvre la portière et s’occupe de garer la voiture. Le hall de la salle des pas perdus grouille de personnalités des affaires qui se sont donné rendez-vous pour la cause des jeunes.
Les robes longues et les smokings sont à l’honneur. Les femmes sont plus resplendissantes les unes que les autres. Je ne peux m’empêcher de demander à Dominique Bertrand ce qu’elle porte : jupe et chemisier PUY et pour le veston, c’est Dsquared. Mme Bertrand, vous aimez la St-Valentin ? « Oui, absolument, je crois qu’avec la vie effrénée que nous vivons, tant mieux si le calendrier nous donne rendez-vous afin de s’arrêter pour souligner notre amour en geste et en parole. Oui tout à fait, j’aime la St-Valentin. »
Jean-Michel Anctil pour sa part, n’est pas très St-Valentin, ni autre fête commerciale d’ailleurs. Mais sa présence en est une de cœur. « Depuis deux ans, je suis porte-parole, nous avons fusionné ma fondation avec celle de Québec Jeunes. Ça doit faire une vingtaine d’années que je m’implique auprès des jeunes. En passant, il portait un très bel habit Tiger.
Ricardo a répondu « chez nous la St-Valentin, c’est beaucoup pour les enfants, mais une employée de Ricardo Média a eu l’idée de faire une pige et chaque jour un facteur délivrait des cadeaux de moins de 10 $ et une pensée. À la fin de la semaine, nous allons découvrir qui avait pigé qui. J’ai bien aimé le concept.
Le cocktail tirant à sa fin, les gens déposent leurs flûtes de champagnes pour passer de l’autre côté. De longs drapés de voiles blancs, deux jeunes filles juchées sur de hautes tourelles lancent des confettis.
La salle décorée dans l’esprit des années 50 accueille près de 700 convives qui se dirigent vers leurs tables. J’aperçois deux Dragons en pleine discussion, Alexandre Taillefer et François Lambert. Tout le Montréal inc. est présent. Isabelle Hudon de la Sun Life, Isabelle Marcoux de Transcontinental, Nicolas Marcoux de PricewaterhouseCoopers, Luc Bisaillon de RBC Banque Royale, etc.
André Morissette de BCF avocats d’affaires et président du conseil de la Fondation Québec jeunes s’arrête l’instant d’un cliché avec la belle Élizabeth Glimenaki du prestigieux Hotel St-James.
Brigitte Bédard monte sur scène avec Jean-Michel Anctil pour débuter la soirée. Une surprise attend les convives. Qui de mieux que le jeune prodige David ‘Elvis’ Thibault pour chanter l’amour en cette St-Valentin? Il fera fondre les cœurs avec son Love me tender tout à fait approprié. À la fin de cette soirée, la fabuleuse somme de 600 000 $ sera remise à la Fondation pour les jeunes en difficulté. Plusieurs entreprises se sont donné la main pour en faire un succès : Bombardier, Gildan, et Standard Life, en tête de la liste.
Le traiteur du Reine Élizabeth avec à sa tête Monsieur Arruda leur a concocté un menu inspiré des Diners des années 50. Farandole de crevettes roses, tomates épicées et délicate mousse de céleri, Macaroni au beurre de parmesan vieilli, perlé à l’huile de truffes d’hiver, Brushetta de bressola et jeunes pousses d’aragula, Burger de filet mignon de boeuf et viande de grison… Les présentations sont vraiment uniques, très 50’s. Monsieur Arruda est l’une des personnalités les moins connues de cette soirée, mais il est responsable d’à peu près tous les bals d’envergure à Montréal. Il est aussi le traiteur du Grand-Prix de Montréal et a collaboré aux festivités entourant le mariage de la fille de Madame Desmarais. Disons que dans le domaine des grands événements, il ne laisse pas sa place. Avec son bal de la Jonquille, il a même remporté un grand prix.
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