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Irak: les insurgés s'emparent d'une zone dans le Nord (sources officielles)

Irak: les insurgés s'emparent d'une zone dans le Nord (sources officielles)

Des insurgés se sont emparés jeudi de plusieurs secteurs à 150 km au nord de Bagdad, ont indiqué des responsables alors que les forces de sécurité tentent toujours de reprendre aux combattants anti-gouvernementaux des zones à l'ouest de la capitale.

Ce n'est pas la première fois que les insurgés prennent le contrôle de secteurs de Souleimane-Bek, où les dernières violences ont été déclenchées dans la nuit par des attaques sur des positions des forces de sécurité, a affirmé un responsable local, Taleb al-Bayati.

Ces insurgés, des combattants extrémistes sunnites d'Al-Qaïda et des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ont pris le contrôle du centre de la localité tôt jeudi à l'issue de combats aux armes légères et moyennes.

Certains d'entre eux ont lancé via les haut-parleurs des mosquées aux habitants les enjoignant de quitter leurs foyers, a ajouté M. Bayati, ajoutant que l'armée encerclait la zone, qui était également survolée par des hélicoptères.

Et selon un autre responsable local, Challal Abdoul, les insurgés de l'EIIL contrôlaient des secteurs de l'ouest de la localité ainsi que trois villages voisins.

L'armée se trouvait pour sa part dans les bâtiments gouvernementaux dans la partie orientale de Souleimane-Bek où des affrontements sporadiques avaient lieu, a-t-il ajouté faisant état de deux policiers blessés.

Souleimane-Bek, qui se situe sur la route principale reliant Bagdad au nord de l'Irak était déjà tombée en avril 2013 aux mains d'insurgés, mais les forces gouvernementales en avaient repris le contrôle quelques jours plus tard.

Et le 25 juillet dernier, des insurgés avaient exécuté 14 conducteurs de camions de confession chiite près de Souleimane-Bek, à un point de contrôle qu'ils avaient établi sur l'autoroute reliant Bagdad au Kurdistan (nord). Les conducteurs sunnites avaient été épargnés, avaient alors indiqué des sources des services de sécurité à l'AFP.

A l'ouest de Bagdad pendant ce temps, l'armée et la police, appuyées par des tribus pro-gouvernementales, mènent depuis fin décembre des opérations pour tenter de reprendre des zones contrôlées par les insurgés dont des combattants de l'EIIL et des tribus hostiles au pouvoir dans la province d'Al-Anbar.

Près de 300.000 personnes ont fui les combats à Anbar, le plus important déplacement en Irak depuis les violences confessionnelles il y a sept ans, a annoncé l'ONU mercredi.

Experts et diplomates étrangers ont à plusieurs reprises évoqué le mécontentement de la communauté sunnite comme étant une des causes des violences qui se multiplient à l'approche des élections prévues en avril.

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