Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Kenya: des fonds supplémentaires pour une enquête sur le dopage

Kenya: des fonds supplémentaires pour une enquête sur le dopage

Le gouvernement kényan, sous pression de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a accordé des fonds supplémentaires à un groupe de travail chargé d'enquêter sur des supposées pratiques de dopage, a déclaré mardi le ministre des Sports Hassan Wario.

Une équipe de l'AMA est sur place depuis lundi afin de relancer une enquête au point mort en raison de problèmes de financement. La commission, composée de douze membres, avait été nommée par le gouvernement kényan en novembre dernier.

"Nous ne pouvons commencer quelque chose et abandonner à mi-chemin", a déclaré M. Wario en conférence de presse, précisant que les résultats de l'enquête seraient publiés avant fin mars. "C'est une mission très importante, initiée par mon ministère".

Le Sud-Africain Rodney Swigelaar, responsable pour l'Afrique de l'AMA, s'est de son côté félicité de cet engagement. "Nous sommes heureux que l'enquête ait démarré, en particulier maintenant que le gouvernement a montré sa volonté que le groupe de travail soit autorisé à poursuivre sa tâche, et qu'il produise pour le monde entier un rapport complet, transparent et coordonné", a-t-il déclaré. "Tout le monde attend ce rapport pour voir ce qu'il en sortira".

Lundi la commission d'enquête avait affirmé avoir dépensé 4,5 millions de shillings (38.000 euros) et en avoir besoin de 18 millions supplémentaires (153.000 euros) pour poursuivre ses travaux.

Le Kenya s'est retrouvé au centre de toutes les attentions après les révélations apportées l'an dernier par une enquête de la télévision allemande qui stigmatisait l'usage de produits interdits dans plusieurs sports, notamment l'EPO qui semblait circuler facilement dans le pays.

Depuis janvier 2012, des tests ont fait tomber 17 athlètes kényans. Bien qu'aucun d'eux n'était un grand nom de l'athlétisme de ce pays qui domine le fond et le demi-fond mondial, ces résultats ont contredit l'idée selon laquelle les athlètes kényans étaient au-dessus de tout soupçon.

aik/sas/bvo/dla/jgu

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.