Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Osisko a enfreint la Loi sur la qualité de l'environnement plus de 40 fois en 2013

Osisko a enfreint la Loi sur la qualité de l'environnement plus de 40 fois en 2013

La Corporation minière Osisko a enfreint la Loi sur la qualité de l'environnement à une quarantaine de reprises en 2013.

C'est ce que révèlent des documents obtenus par ICI Radio-Canada Abitibi-Témiscamingue en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. L'entreprise a reçu le quart des infractions émises au total, en 2013, par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs pour la région de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec.

La mine Canadian Malartic a fait parler d'elle en 2013 entre autres pour ses sautages particuliers, qui ont forcé des citoyens à évacuer leurs résidences le temps de l'opération.

Sur les 41 avis de non-conformité qu'Osisko a reçus en 2013, 12 sont liés à des événements de 2012.

Il y a donc eu moins d'infractions en 2013, une amélioration que souligne le chef de la direction financière d'Osisko, Bryan Coates. « En 2012, on avait 21 sautages qui avaient été problématiques, et en 2013 on a eu 16 avis reliés à ces sautages-là. Je pense que ça, c'est positif », estime-t-il.

Mais Osisko détient encore le record des avis de non-conformité pour la région de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec en 2013; 41 avis sur un total de 166.

De quoi questionner l'efficacité de la réglementation en place selon Nicole Kirouac, consultante pour le comité Vigilance de Malartic.

Elle ajoute que l'accumulation des avis d'infractions démotive les citoyens à porter plainte. « Qu'est-ce que ça donne de faire des plaintes quand on a l'impression que les dynamitages ont dépassé les normes, quand y'a des secousses ? », se fait-elle souvent demander par des citoyens.

Mais il est important que les citoyens portent plainte selon Sylvianne Legault, coordonnatrice du comité de suivi Osisko. Elle rappelle que son travail consiste à s'assurer que les citoyens aient des réponses. « La préoccupation première du comité de suivi, c'est la qualité de vie des citoyens », affirme-t-elle.

En 2013, les citoyens de Malartic ont déposé 179 plaintes.

Les dirigeants d'Osisko affirment que cela représente une baisse de 56 % comparativement à 2012.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.