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Patinage artistique: l'équipe canadienne déplore le zèle entourant les tests antidopage

Patinage artistique: l'équipe canadienne déplore le zèle entourant les tests antidopage
Radio-Canada

L’équipe canadienne de patinage artistique déplore le nombre élevé de tests antidopage auxquels ses athlètes ont été soumis depuis leur arrivée à Sotchi.

La jeune Kaetlyn Osmond a même dû se prêter à l’exercice une heure avant de présenter son programme court samedi. Une première, selon Mike Slipchuk, le directeur haute performance à Skate Canada. Il dit n’avoir jamais vu un athlète être testé le jour d’une compétition. Sur les 17 membres de l’équipe, 7 disent avoir dû subir un contrôle antidopage depuis leur arrivée à Sotchi, dont deux à minuit le premier jour.

Slipchuk, qui a fait part de son mécontentement au Comité olympique canadien, a tout de même noté un aspect positif. «Voyons le bon côté des choses, nous avons de moins en moins d’athlètes à faire tester.»

Tout ça avec en toile de fond une autre controverse mise de l’avant par le journal L’Équipe et qui impliquerait un «arrangement» entre les juges américains et russes. Selon le journal sportif français, les États-Unis ont accepté de favoriser les patineurs russes dans la compétition par équipe en échange de l’aide des Russes pour placer les danseurs Meryl Davis et Charlie White en première position, peu importe ce qui arrive dans l’épreuve individuelle de danse sur glace.

Une controverse que n’ont pas voulu commenter les couples canadien (Tessa Virtue et Scott Moir) et américain (Meryl Davis et Charlie White), même s'ils sont pourtant les premiers concernés. «Ce qu’il y a de bien quand on est un athlète aux Jeux d’hiver, c’est que ça ne nous concerne pas, avance Moir. Nous sommes ici pour notre moment, et ce moment c’est quand Tessa et moi faisons notre prestation sur la glace.»

Le couple en avait d’ailleurs suffisamment sur les épaules après sa prestation samedi. Virtue a en effet commis une petite erreur lors d’une pirouette, ce qui a coûté la première place au couple derrière les Américains. «J’ai peut-être perdu un peu de vitesse au début, mais je me suis ajustée», a dit Virtue.

Une source de motivation

Ces controverses semblent avoir eu un effet positif sur les Canadiens. Ils sont plus unis que jamais pour la finale de la compétition de patinage artistique par équipe. Ils sont en bonne position, puisque les chances d’une médaille d’argent sont excellentes.

Les Canadiens se retrouvent à six points des Russes, qui mènent l’épreuve. Ils détiennent une avance de 7 points sur les Américains, de 10 sur les Italiens et de 11 sur les Japonais, avant les programmes longs chez les hommes, les femmes et en danse. Même s’il leur est toujours possible de remporter l’or, les Canadiens auront fort à faire pour détrôner les Russes. Ils devront obtenir des premières places dans les trois épreuves et espérer que les Russes n’obtiennent pas mieux que des troisièmes places.

Fort d’une excellente cinquième place aux Championnats du monde en 2013, Kevin Reynolds aura la tâche de s’exécuter chez les hommes. Suivront Kaetlyn Osmond, pour le volet féminin, et Tessa Virtue et Scott Moir en danse.

Un événement qui a reçu un accueil mitigé

Lors de l’annonce de l’introduction de la compétition par équipe aux Jeux de Sotchi, les réactions ont été très variées dans le monde du patinage. Si certains y ont vu une occasion de plus pour les athlètes de remporter une médaille, d’autres se sont demandé si cela n’allait pas nuire à leurs performances individuelles.

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