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Les services de sécurité craignent une hausse du terrorisme en Ukraine

Les services de sécurité craignent une hausse du terrorisme en Ukraine

Les services de sécurité ukrainiens disent avoir reçu un grand nombre d'alertes à la bombe contre des installations importantes, notamment dans des centrales nucléaires, des aéroports, des gares, des oléoducs et des gazoducs.

C'est pourquoi les unités antiterroristes ont été placées en état d'alerte dimanche, a annoncé la Sécurité d'État sur son site Internet.

Dans cette annonce, perçue comme avertissement lancé aux opposants, l'agence laisse entendre que l'occupation de bâtiments gouvernementaux sera considérée comme une activité terroriste. Il s'agit d'une mesure inhabituelle et « préventive », affirme la Sécurité d'État.

L'avis a été publié alors qu'une nouvelle manifestation se tenait à Kiev. Quelque 70 000 opposants au président Viktor Ianoukovitch s'étaient réunis sur la place de l'Indépendance, réclamant une réforme constitutionnelle qui réduirait les pouvoirs présidentiels.

Le rassemblement de dimanche a réuni un nombre de manifestants inférieur à ce qui s'est vu au cours des manifestations de novembre, décembre et janvier, a estimé l'Agence France-Presse.

Les contestations ont commencé le 21 novembre, après que M. Ianoukovitch eut refusé de signer un accord commercial qu'il avait lui-même promu avec l'Union européenne. À la suite de cette volte-face, Moscou a offert à l'Ukraine une aide financière de 15 milliards de dollars de crédits et une baisse du prix du gaz russe. Les opposants pro-européens craignent notamment l'influence grandissante du Kremlin sur leur pays.

Depuis plusieurs semaines, policiers et manifestants observaient une trêve, mais plusieurs militants ont menacé de reprendre les confrontations avec la police si leurs demandes n'étaient pas entendues.

Le Parlement ukrainien travaille actuellement à la rédaction d'amendements constitutionnels qui pourraient être soumis au vote la semaine prochaine.

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