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Un doublé montréalais pour la sensation irlandaise Kodaline (ENTREVUE/VIDÉOS)

Un doublé montréalais pour la sensation irlandaise Kodaline (ENTREVUE/VIDÉOS)
Courtoisie / Photo: Josh Shinner

C’est un réel conte de fées que vit le quatuor Kodaline depuis la dernière année. Une vidéo catégoriquement virale sur YouTube, des prestations bien senties qui ont fait extrêmement jaser aux quatre coins de l’Europe, le groupe irlandais a fait son bout de chemin avant même que son premier album, In a Perfect World, soit lancé en juin dernier.

L’effervescence entourant la formation se poursuit de plus belle à Montréal... En effet, un seul spectacle n’aura pas suffi à contenter les amateurs de folk romantique. Un second concert dans la métropole a été ajouté à la tournée de Kodaline, d’abord à La Sala Rossa, puis déplacé au Théâtre Corona Virgin Mobile pour satisfaire un plus grand nombre de fans.

Le Huffington Post Québec s’est entretenu par téléphone avec le charmant chanteur de la formation, le blondinet dont les jeunes dames raffolent, Steve Garrigan.

Q. Vous offrirez deux concerts très attendus à Montréal cet hiver. Étiez-vous conscients que votre bassin de fans était si grand chez nous?

R. Non, c’est vrai. C’est tellement surprenant et tellement difficile à expliquer en même temps. Que tout fonctionne aussi bien à l’étranger, même à Montréal avec deux spectacles, c’est tellement incroyable pour nous. Tout ça, c’est encore très récent…de pouvoir rejoindre les gens par notre musique partout dans le monde, qu’ils puissent venir à nos concerts. C’est une très belle surprise! Et on a hâte d’être au Canada!

Q. Votre premier album In a Perfect World a obtenu un succès aussi phénoménal qu’inattendu depuis sa sortie en juin dernier. Est-ce que ce succès représentait pour vous cet idéal du monde parfait?

R. Mmmm… Bonne question! À vrai dire, ce n’était peut-être pas un but pour nous. Ce que l’on a toujours souhaité, c’était d’être le plus honnête possible en faisant notre musique. On a toujours tenu un journal de bord, où on y écrivait nos sentiments au jour le jour. Maintenant que les gens en retirent quelque chose, qu’ils s’approprient ce que l’on a composé, on pourrait dire qu’on a atteint un certain but, en effet. C’est vraiment extraordinaire de pouvoir rejoindre les gens par notre musique.

Q. À quel moment vous êtes-vous rendu compte que votre projet musical prenait de telles proportions?

R. Je crois qu’on a réalisé que Kodaline prenait de l’ampleur avec notre première vidéo pour la chanson All I Want. Le nombre de clics sur YouTube augmentait tellement rapidement. On était certain qu’il y avait quelque chose qui ne fonctionnait pas avec le compteur. On se disait «non, ce n’est clairement pas ça, ce n’est pas vrai». C’est Steven Russel, un bon ami, qui a fait la vidéo et on aime vraiment le résultat.

Q. In a Perfect World traite beaucoup d’amour, de cœurs blessés et de ruptures. Vous vivez des amours torturés si je ne me trompe pas…

R. (Rires) Non, tu ne te trompes pas du tout! Évidemment, comme il s’agissait de notre premier disque, l’écriture et la composition des pièces du premier album se sont étalées sur une longue période. Et donc les chansons traitent d’événements qui nous ont marqués, des choses qui nous ont affectés, des ruptures etc. C’est ce qui nous entraînait à composer en fait. Et justement, je crois qu’une chanson a sa raison d’être quand on l’a écrite il y a un bon moment, mais qu’elle reste toujours aussi importante à nos yeux au fil du temps. C’est qu’elle nous a marqués, qu’elle nous suit.

Q. Et en prévision d’un deuxième album, est-ce que vos amours y seront plus légers?

R. Pour être honnête, je ne crois pas. (Rires) Enfin, je ne sais pas. Il y a évidemment une évolution sur le plan sonore, mais sinon je crois qu’on demeure dans la même lignée puisqu’on a le même genre de vie. On a vraiment hâte de voir ce que les gens vont en penser.

Q. Pour plusieurs groupes, le second album se crée sur la route, avec l’énorme pression de devoir composer rapidement. Est-ce votre cas?

R. Dans notre cas, je dirais qu’on a toujours écrit et composé en étant ensemble, spécialement pour Mark et moi. Pour nous, le fait d’être en tournée ne change pas vraiment la dynamique. En fait, ça nous aide. En étant ensemble dans les mêmes villes, on reste dans le même esprit de composition, on partage les mêmes humeurs. Quand on a des idées, on essaie d’enregistrer sur le moment, le plus spontanément possible.

Q. Pensez-vous dévoiler un second album à votre public prochainement?

R. La sortie se fera dans la prochaine année. D’ici là, on essaie vraiment de faire en sorte que les gens nous suivent et qu’ils gardent un intérêt pour notre musique. On fera découvrir de nouvelles chansons à ceux qui nous suivent petit peu par petit peu.

Q. Vous êtes très actifs sur les médias sociaux. C’est important pour vous?

R. Oui, vraiment. Ça nous permet d’être connectés et près de nos fans, et parallèlement, ça nous permet de rester en contact avec nos familles et nos amis. Je crois que c’est important quand on est en tournée. On a beaucoup de moments de solitude, où on est dans notre petite bulle, débranché du reste du monde. Donc oui, on essaie vraiment de répondre aux questions de nos admirateurs.

Q. Et comme vous aimez les technologies, quelles applications aimez-vous utiliser?

R. On se sert beaucoup de GarageBand. C’est tellement facile! En ayant l’application sur notre iPhone, on l’utilise beaucoup sur la route. Sans blague, sur notre premier album, il y a beaucoup de trucs qu’on avait enregistrés sur GarageBand à la base.

Q. La saison des galas bat son plein actuellement. La cérémonie des Grammys est tout juste passée, la soirée des Brit Awards approche à grands pas. Que pensez-vous des nommés et des prix qui ont été remis jusqu’à présent?

R. Et bien dans le cas des Grammys, j’ai été très content de voir que Lorde a remporté quelques prix. Même chose pour Macklemore & Ryan Lewis, on aime vraiment ce qu’ils font. On a même repris une de leurs chansons (Same Love) sur BBC Radio 1, au Royaume-Uni. Ce qu’ils font, c’est vraiment excellent!

Q. Par quel album avez-vous été le plus marqué durant la dernière année?

R. On a écouté énormément de musique en tournée durant la dernière année. Je dirais que l’album Reflektor d’Arcade Fire est un de nos favoris. Autrement, je dois avouer que l’on écoute beaucoup de vieux trucs. On aime bien faire des retours en arrière avec les Beatles par exemple.

La formation Kodaline est en spectacle à La Sala Rossa le 9 février (complet) et le 10 février au Théâtre Corona Virgin Mobile. Pour plus d’informations, cliquez ici.

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