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Voie réservée : les libéraux accusent le gouvernement Marois de s'entêter

Voie réservée : les libéraux accusent le gouvernement Marois de s'entêter

Les libéraux n'ont pas l'intention de lâcher le morceau dans le dossier des voies réservées sur la future autoroute Henri-IV élargie. Ils accusent de nouveau le gouvernement Marois de s'entêter à aménager une voie réservée aux autobus, malgré le désaccord des citoyens et du maire Régis Labeaume.

Dans un communiqué publié vendredi après-midi, le député Sam Hamad et ses collègues libéraux de la région de Québec demandent au ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, de renoncer à ce projet.

« Le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, déclare sur toutes les tribunes qu'il y aura une voie réservée aux autobus sur l'autoroute Henri-IV, alors que personne n'appuie son projet. Où est la logique dans tout ça? Sylvain Gaudreault doit entendre raison et mettre ses énergies ailleurs, à la bonne place, comme on dit », a déclaré M. Hamad.

Les députés libéraux ajoutent que même le directeur général du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Alain Mercier, est contre cette idée en avançant que l'autoroute Henri-IV n'est pas un axe routier privilégié pour le transport en commun. Le RTC préfère consolider les voies réservées sur l'autoroute Robert-Bourassa où plus de 300 millions de dollars ont été investis ces dernières années.

La ministre responsable de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, répète que des études sur la question sont actuellement en cours. « C'est clair que nous voulons voir une voie réservée. Maintenant, si ça peut être du covoiturage, il n'y a pas de problème. L'important c'est de réussir à rendre les Québécois plus mobiles », précise-t-elle.

La ministre Maltais ajoute que son gouvernement est ouvert à trouver une solution pour améliorer la fluidité du trafic à Québec.

Le maire Régis Labeaume, de son côté, affirme qu'il n'y a rien de neuf dans ce dossier et que les études sont toujours attendues.

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