Dignitaires, collègues et athlètes ont rendu hommage au regretté journaliste et commentateur sportif Richard Garneau, jeudi, à la Maison olympique du Canada. Après de vibrants témoignages, Stéphane Garneau a accepté la prestigieuse médaille Pierre-de-Coubertin au nom de son père, décédé il y a un plus d'un an.
M. Garneau est la quinzième personne à recevoir cet honneur décerné par le Comité international olympique (CIO). La médaille Pierre-de-Coubertin est remise aux athlètes ayant démontré un grand esprit sportif lors des Jeux olympiques, ou à une personne ayant rendu un service exceptionnel au mouvement olympique.
Précisant que son père ne se laissait pas émouvoir facilement lorsqu’on lui rendait hommage en public, Stéphane Garneau a tenu à remercier le CIO, affirmant que cette récompense, qui lui est remise « parce qu’il s’est fait de facto un ambassadeur du mouvement olympique », l’aurait certainement ému. « Ça lui aurait fait plaisir », a-t-il ajouté.
Le fils du grand communicateur a également tenu à remercier le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut, qui avait entamé des démarches pour que la médaille soit remise à Richard Garneau de son vivant. « C’est malheureux, il nous a joué un tour à tous… », a dit Stéphane Garneau, qui a par ailleurs qualifié la carrière de son père « d’extrêmement riche et heureuse ».
L’ex-vice-président du Comité international olympique et ex-président de l’Agence antidopage, Richard Pound, le commentateur sportif Alain Golberg, les chefs de mission de l’Équipe olympique canadienne Steve Podborski et Jean-Luc Brassard, la patineuse Joannie Rochette, et M. Marcel Aubut ont entre autres rendu hommage à M. Garneau lors de la cérémonie.
Décédé le 20 janvier 2013 à l'âge de 82 ans, Richard Garneau a couvert tous les Jeux olympiques d'été, de Rome, en 1960, jusqu'à Londres, en 2012, à l'exception des Jeux d'Atlanta, et tous les Jeux d'hiver, d'Innsbruck, en 1964, jusqu'à Vancouver, en 2010, à l'exception de ceux de Nagano.
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