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Des experts en foresterie contre le projet Woodfield à Sillery

Des experts en foresterie contre le projet Woodfield à Sillery

C'est au tour des experts en foresterie québécois de dénoncer la décision du ministère de la Culture de donner le feu vert au projet immobilier Woodfield sur le site patrimonial de Sillery.

Dans une lettre destinée à la première ministre Pauline Marois, dont Le Devoir a obtenu copie, 34 professeurs et chercheurs du Centre d'étude de la forêt du Québec manifestent « leur indignation » face à l'autorisation ministérielle.

Le promoteur du projet Woodfield souhaite construire 75 unités de condos derrière le cimetière Saint-Patrick, dans le secteur patrimonial de Sillery.

Le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, a donné le feu vert au projet immobilier même après avoir reçu des avis défavorables du Conseil du Patrimoine culturel du Québec, rappellent les signataires.

Les experts en foresterie s'inquiètent de la perte d'un boisé « exceptionnel » regroupant des « feuillus nobles centenaires et bicentenaires parmi les plus anciens au Québec. »

Contrairement à ce que souhaite le gouvernement, disent les experts, ces arbres ne pourront en aucun cas être déplacés. Ils s'interrogent également sur le précédent créé par cette décision sur d'autres sites patrimoniaux au Québec.

Les experts en foresterie demandent à la première ministre Marois de surseoir à la décision gouvernementale d'autoriser le projet dans le but de préserver « ce patrimoine historique et naturel. »

La semaine dernière, la Fédération Histoire Québec (FHQ), qui regroupe plus de 250 sociétés d'histoire, a aussi tenu à dénoncer le « dangereux précédent » créé par le gouvernement en permettant la construction de condos dans ce secteur patrimonial.

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