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Jeux olympiques de Sotchi: la tenue officielle des volontaires fait débat

La tenue officielle des volontaires fait débat
Olympic volunteers arrive at the Olympic Park ahead of the 2014 Winter Olympics, Wednesday, Jan. 29, 2014, in Sochi, Russia. (AP Photo/Pavel Golovkin)
ASSOCIATED PRESS
Olympic volunteers arrive at the Olympic Park ahead of the 2014 Winter Olympics, Wednesday, Jan. 29, 2014, in Sochi, Russia. (AP Photo/Pavel Golovkin)

La tenue officielle des volontaires est à chaque rendez-vous olympique, avec la mascotte, un constant objet de commentaires, de critiques ou de moqueries: les JO-2014 de Sotchi n'échappent pas à la règle avec le choix plutôt osé et bariolé des organisateurs.

«Un patchwork de couleurs et de motifs provenant de 28 régions russes»: c'est ainsi que le comité d'organisation des JO de Sotchi (7-23 février) décrit l'uniforme qu'il a distribué à 45.000 exemplaires aux bénévoles, mais aussi aux officiels et à quelques personnalités dont le président russe Vladimir Poutine et le patron du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach.

«Chaque uniforme est unique avec sa combinaison de couleurs et de motifs», assure le comité d'organisation.

La tenue des volontaires a été conçue par le groupe d'habillement italo-russe Bosco qui a obtenu en octobre 2009 ce gigantesque contrat d'une valeur de 100 millions d'euros.

Bosco, contrôlé par l'homme d'affaires Mikhail Kusnirovich qui «rêve de concurrencer Ralph Lauren et Moncler plutôt que Puma et Adidas», est aussi le fournisseur officiel des délégations russes depuis les JO-2010.

Pour les JO de Sotchi, chaque volontaire a reçu un trousseau de 14 pièces, dont un pantalon d'un bleu très sobre, la fameuse veste multicolore déclinée également en fourrure polaire, sac à dos et sac de voyage.

Les volontaires, russes pour la plupart, ne trouvent rien à redire à cette tenue: «Elles sont jolies et gaies, elles sortent de l'ordinaire», insiste Irina, très fière de trouver sur sa veste un motif de sa région natale, le Riazan.

Et peu importe les critiques: la parka argentée des JO-1992 d'Albertville ne correspondait pas vraiment à l'image que se faisaient les étrangers de l'élégance française. Elle n'en est pas moins devenue un «objet collector».

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