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Les skieurs alpins canadiens ont pris le temps de relaxer à Sotchi

Les skieurs alpins canadiens ont pris le temps de relaxer à Sotchi

SOTCHI, Russie - Disputer un match informel avec des bâtons miniatures avec l'équipe canadienne de hockey féminin au village olympique. Prendre une collation au McDonald. Côtoyer les autres athlètes.

L'équipe canadienne de ski alpin s'est imprégnée de l'ambiance de Sotchi avant d'aller s'installer en montagne.

On est bien loin de l'expérience d'il y a quatre ans à Vancouver alors que les skieurs faisaient face à une énorme pression de concourir chez eux.

«Je pense que ç'a été une très belle expérience de se présenter quelques jours plus tôt, de prendre le temps d'apprécier les différents sites qui sont ici dans le village à Sotchi, de se mêler aux autres athlètes et d'apprendre à connaître ceux que nous n'avons pas normalement l'occasion de côtoyer, a déclaré Jan Hudec.

«À Vancouver, il y avait évidemment beaucoup de pression pour qu'on obtenienne de bons résultats chez nous. Je pense que nous avons eu beaucoup de soutien. Et dans ces circonstances, tous les yeux sont braqués sur vous. C'est peut-être seulement mon opinion mais je pense que nous nous sommes mis un peu à l'écart et nous n'avons pas vraiment profité de l'esprit des Jeux.

«Le sentiment que j'ai ici, c'est que nous sommes complètement immergés dans l'ambiance des Jeux et nous profitons de chaque expérience.»

Manuel Osborne-Paradis est d'accord avec son coéquipier.

«Nous venons de passer un bon moment, a-t-il déclaré lors de la présentation de l'équipe à Sotchi, mardi matin. Le temps viendra de passer aux choses sérieuses. Mais dans le passé, nous avons fait l'erreur de toujours nous consacrer aux choses sérieuses.»

Après cette rencontre au Centre principal des médias, l'équipe a pris la direction de la montagne, à 50 kilomètres de Sotchi. Les skieurs retrouveront la neige en vue de la première séance d'entraînement, jeudi. La descente masculine aura lieu dimanche.

Mais n'allez pas croire que l'équipe prend les choses à la légère. Elle s'est entraîné, lundi.

«Je pense qu'il est très important qu'ils aient un peu de temps libre ici, a déclaré l'entraîneur-chef Martin Rufener, qui a déjà été à la tête de la puissante équipe suisse. À partir de mercredi, nous reprenons le travail.»

À ses troisièmes Jeux olympiques, Erik Guay est conscient que la pression viendra bien assez vite.

«Pour le moment, je ne pense pas que nous ayons le même genre de pression qu'à Vancouver, a déclaré l'athlète de Mont-Tremblant, qui s'est classé cinquième de la descente et cinquième du super-G en 2010. J'ignore quelle sera l'ambiance une fois que nous serons sur la piste et que les compétitions réelles commenceront.

«Ce sont les Jeux olympiques. Dire qu'il n'y a pas de pression n'est pas réaliste. Mais en même temps, je ne pense pas que nous en aurons autant qu'à Vancouver.»

En repensant aux Jeux de 2010, Guay estime que les chances de podium des Canadiens étaient faibles.

«C'aurait été formidable si c'était arrivé, mais je ne crois pas que nous étions dans la position où nous nous retrouvons présentement.»

Guay est pourtant passé très proche. Il a terminé à trois centièmes de seconde d'un podium en super-G.

Les «cow-boys canadiens» Guay, Osborne-Paradis, Hudec et Ben Thomsen se présentent à Sotchi avec de grandes ambitions alors que le Canada est en quête de sa première médaille olympique en ski alpin en 20 ans.

Guay, champion du monde de la descente en 2011 et lauréat du globe de cristal du super-G en 2010, a établi un record canadien en décrochant son 21e podium en Coupe du monde plus tôt cette saison à Bormio, en Italie.

Le palmarès d'Osborne-Paradis comprend trois victoires en Coupe du monde et Hudec revendique deux victoires en Coupe du monde et une médaille d'argent aux championnats du monde. Thomsen, un ouvreur de piste aux Jeux de Vancouver, a terminé deuxième lors d'une épreuve de la Coupe du monde à Sotchi.

Hudec (dos) et Guay (genou) ont tous les deux été incommodés par des blessures récemment.

Guay jure que ses problèmes aux genoux sont réglés tandis que Hudec prétend que son dos va bien «mais pas à 100 pour cent encore.»

La piste à Sotchi constitue un mystère puisqu'une seule course y a été présentée.

«Mais la piste sur laquelle aura lieu la descente est absolument formidable, a noté Hudec. Je veux dire que c'est un paysage magnifique, le tracé de la piste est incroyable.»

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