Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Panic! At The Disco: douce décadence de Vegas (ENTREVUE)

Panic! At The Disco: douce décadence de Vegas (ENTREVUE)
Alex Kirzhner

À l’automne 2013, le groupe américain Panic! At The Disco laissait paraître son quatrième disque intitulé Too Weird to Live, Too Rare to Die! Le 31 janvier 2014, le trio offrira sa pop très diversifiée au Métropolis de Montréal. Au bout du fil, le dynamique chanteur Brendon Urie explique son grand enthousiasme.

La formation Panic! At The Disco célèbre cette année son dixième anniversaire de naissance avec une imposante tournée internationale, une belle façon de souligner ces millions d’albums vendus et ces milliers de spectacles offerts au fil du temps. Et ça continue. À la fin 2013, les singles de Too Weird to Live, Too Rare to Die! comme Miss Jackson (sur lequel collabore l’auteure et chanteuse brooklynoise Lauren Pritchard alias Lolo) et This Is Gospel se sont positionnés rapidement dans les chansons favorites des stations radiophoniques tout comme sur Itunes Store. Questionné à propos du succès de son groupe, Brendon Urie admet que le travaille de Panic! At The Disco l’inspire plus que jamais.

«La musique a toujours été assez naturelle pour moi, partage le chanteur. Cela dit, je me sens davantage à ma place sur scène tout comme sur le dernier album. Je pense que nous avons enfin trouvé la vraie identité de Panic! At The Disco. Vraiment, je crois que le groupe est à son meilleur.»

C’est en partie grâce à cet état d’esprit positif que Brendon Urie a pu plonger dans son passé pour en ressortir plusieurs thèmes qui ont nourri l’écriture des pièces de Too Weird to Live, Too Rare to Die! Sur l’opus, le jeune homme (Brendon Urie est né en 1987) évoque beaucoup les sujets de l’amour, la séduction, la drogue, le jeu, le glamour, bref, un univers lié à son adolescence vécue à Las Vegas, sa ville natale.

«Toutes les chansons de Too Weird to Live, Too Rare to Die! sont inspirées d’histoires que j’ai vécues dans cette ville, affirme Urie. J’avais envie d’être honnête par rapport à mon passé. J’évitais toujours d’en parler auparavant. Je ressentais trop de culpabilité, de gêne. Maintenant, je me sens un peu plus confortable à révéler des choses de mon passé, car je suis maintenant ailleurs dans ma vie. C’était la vie de jeunesse et de célibataire!»

«Mais les choses ont changé. Je me suis marié et j’habite ailleurs aux États-Unis… J’avais envie de confronter cette période durant laquelle j’ai grandi à Las Vegas. J’avais le désir de décrire les bons et les mauvais côtés de cette ville très particulière. Ça fait du bien de sortir tout ça de moi et de réaliser que les gens apprécie. C’est en quelque sorte une thérapie à travers la musique. Quiconque s’est installé ou est passé pour quelques jours à Vegas saura de quel monde je parle (rires)…»

Tout donner sur scène

Les gars de Panic! At The Disco (Spencer Smith à la batterie, Dallon Weekes à la basse et aux chœurs puis, juste pour les spectacles, Kenneth à la guitare et aux chœurs) sont reconnus pour leur énergie débordante en concert. Aux yeux de Brendon Urie, qui semble tout donner durant ses performances, c’est une priorité dans l’appréciation d’une soirée passée avec un groupe de musique.

«Notre concert n’est pas réussi si nous sentons que les gens s’ennuient dans la salle. J’aime bien voir les spectateurs quitter l’endroit heureux et exténués. Nous voulons nous assurer que les gens dansent et s’amusent, ça c’est certain. Et notre musique s’y prête très bien. Pour ma part, ce n’est pas trop difficile, parce que j’adore animer la soirée. En ce sens, Panic! At The disco veut offrir une expérience complète et multisensorielle. Nous proposons d’ailleurs beaucoup de contenu visuel, cette fois-ci. La tournée (Canada, Etats-Unis, Australie, Angleterre) est encore toute jeune, mais je crois que ce sera notre spectacle le plus réussi en 10 ans.»

Visiblement, le chanteur de Panic! At The Disco est très confiant quant à la qualité du travail entourant le disque Too Weird to Live, Too Rare to Die! , qu’il considère comme un changement majeur dans la carrière du groupe.

« Pour les deux premiers albums, nous [les membres] étions très jeunes. Nous manquions de maturité pour gérer cette carrière qui a explosé soudainement. Nous avions des personnalités bien distinctes par rapport à maintenant. Nous étions quatre égos (soulignons que Ryan Ross, qui avait remplacé Brent Wilson en 2005, et Jon Walker, ont quitté Panic! At The Disco pour des mésententes musicales) qui s’entrechoquaient souvent au plan des idées. »

« Ce dernier album est le symbole de notre changement de philosophie par rapport à notre travail, renchérit-il. Nous avons réinventé notre groupe : son, visuel et image en générale. L’album est fidèle à toute cette réflexion, cette démarche. C’est un disque dansant, plus party, plus positif malgré les textes parfois un peu sombres. L’album Too Weird to Live, Too Rare to Die!, c’est en quelque sorte un nouveau Panic! At The Disco. »

Panic! At The Disco, au Métropolis de Montréal, le 31 janvier 2014.

EN MUSIQUE:

Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook.

Comment connecter son compte HuffPost à Facebook pour pouvoir commenter?

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.