Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Si j'avais un char... électrique

Si j'avais un char... électrique

La voiture électrique a beaucoup d'avantages, mais les conducteurs déplorent le manque de bornes de recharge. Le plan du gouvernement Marois d'électrification des transports commencera à y remédier en 2014.

Un reportage de Myriam Fimbry

à Désautels le dimanche

Les poches de hockey remplissent le coffre. Trois enfants se serrent sur la banquette arrière de la Nissan Leaf bleu clair d'Alain Collin. Une voiture 100 % électrique. Direction l'aréna de Longueuil.

Alain Collin trouve l'usage d'une voiture électrique parfait pour son mode de vie. Il a chaque jour de nombreux petits trajets à faire. La voiture se recharge toute seule à la maison.

Il a tout de suite été séduit par le silence qui règne dans l'habitacle. Ne pas polluer et ne rien dépenser en essence lui apportent une grande satisfaction. Pour rien au monde il ne reviendrait au véhicule à essence.

Économique et écologique

« En 12 ans, une voiture qui vaut 20 000 $ peut dépenser 45 000 $ d'essence. Total : 65 000$ », estime Alain Collin dans un rapide calcul. « Moi, je vais dépenser 4500 $ d'électricité pour une Leaf qui m'a coûté 26 000 $. On arrive à un total de 30 500$. »

En revanche, les bornes de recharge rapide sont si rares, qu'il est obligé de planifier ses déplacements, de toujours calculer sa marge d'autonomie et de prévoir un plan B en cas de problème.

Alain Collin se souvient encore d'un tournoi à Saint-Jérôme en plein hiver, en pleine tempête de neige... où il a eu bien du mal à recharger sa Leaf. Gros stress!

Le gouvernement devrait permettre d'installer des milliers de bornes de recharge sur le territoire... dont quelques-unes de niveau 3 (recharge rapide) entre Montréal et Québec, sur l'autoroute 20.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.