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L'Iran n'envoie pas de militants du Hezbollah en Syrie, affirme Zarif

L'Iran n'envoie pas de militants du Hezbollah en Syrie, affirme Zarif

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Zarif a fermement démenti vendredi à Davos l'envoi par son pays en Syrie d'éléments du Hezbollah, le mouvement chiite libanais, pour combattre au côté du régime syrien.

"Nous n'envoyons pas de gens en Syrie. Le Hezbollah a pris ses propres décisions", a déclaré M. Zarif au cours d'un débat lors du Forum économique mondial, en réponse à une question de l'animatrice accusant Téhéran d'envoyer des membres du Hezbollah en Syrie.

Le Hezbollah (Parti de Dieu) a été créé en 1982 à l'initiative des Gardiens de la Révolution iraniens, dans la foulée de l'invasion israélienne du Liban. Dans le conflit syrien, il a pris position sans ambiguïté en faveur du président Bachar al-Assad et ses troupes d'élite combattent aux côtés de l'armée syrienne.

L'Iran, l'un des principaux alliés du régime syrien, a toujours démenti avoir des forces en Syrie, seulement des conseillers.

Dans la lignée du président Hassan Rohani qui a tenté jeudi à Davos de séduire les leaders politiques et économiques mondiaux réunis pour le rendez-vous annuel du Forum économique mondial, le chef de la diplomatie iranienne s'est voulu rassurant, plaidant pour "un futur meilleur".

"Peut-être, l'an prochain, nous pourrions nous retrouver ici en ayant résolu la crise syrienne. L'Iran est totalement engagé vers ce futur", a-t-il affirmé.

"Nous sommes à la croisée des chemins", a-t-ajouté, souhaitant "mettre fin à l'illusion qu'il peut y avoir une solution militaire" en Syrie. "Il n'y a pas d'obstacles structurels à une solution", a-t-il encore affirmé, au moment où à Genève, l'émissaire de l'ONU pour le conflit syrien, Lakhdar Brahimi, tente d'amener des représentants du régime et de l'opposition à négocier.

M. Zarif a aussi réitéré, à l'instar du président Rohani, que l'Iran avait "de bonnes relations" avec ses voisins, rappelant qu'il était allé en Irak en septembre pour sa première visite à l'étranger. "Je suis prêt à aller en Arabie saoudite", a-t-il confirmé, alors que les relations entre les deux grandes puissances régionales sont notoirement tendues.

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