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La mode des barbes donne un coup de rasoir aux résultats de Procter & Gamble

La mode des barbes donne un coup de rasoir aux résultats de Procter & Gamble

La mode des barbus et le mouvement "Movembre", qui appelle les hommes à ne plus se raser en novembre pour attirer l'attention sur le cancer de la prostate, a freiné les ventes de rasoirs et pesé sur les résultats de Procter & Gamble fin 2013.

P&G a annoncé vendredi une baisse de 16% sur un an de son bénéfice au deuxième trimestre de son exercice 2014 décalé, à 3,4 milliards de dollars, et son chiffre d'affaires a stagné à 22,28 milliards de dollars.

Les ventes du fabricant des rasoirs Gillette et des couches Pampers ont été tirées par les produits d'hygiène et de santé (+4%), alors que les produits de beauté ont vu leurs ventes reculer de 2% et les produits de rasage rester stables.

Dans cette dernière catégorie, le directeur financier John Moeller a évoqué lors d'un entretien téléphonique avec des journalistes une tendance généralisée chez les hommes à "moins se raser".

Les codes de beauté des hommes qui incitaient à se raser de près pour avoir un visage sans l'ombre d'un poil tendent à être remplacés par la mode de la barbe de trois jours, voire chez les jeunes branchés "hipsters", par la barbe de bucheron ou la moustache.

Cette tendance a été exacerbée au cours du trimestre sous revue par le mouvement de lutte contre le cancer de la prostate en Amérique du nord, qui "promeut le fait de ne pas se raser en novembre", a-t-il ajouté en référence au "Movembre", raccourci entre moustache et novembre.

Heureusement pour P&G et tous les fabricants de rasoirs et produits pour le rasage, une autre mode vient contre-balancer celle des visages pileux: celle du rasage corporel.

"Si la tendance à se raser le visage est en quelque sorte à la baisse, celle du rasage du corps est en hausse et nous pouvons en tirer avantage", a fait valoir M. Moeller.

ved-jmb/sl/are

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