Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Sao Paulo interdit les tests sur animaux dans l'industrie cosmétique

Sao Paulo interdit les tests sur animaux dans l'industrie cosmétique

L'Etat de Sao Paulo a interdit jeudi l'utilisation d'animaux pour les tests et expériences dans l'industrie des cosmétiques et des parfums mais pas dans celle des médicaments.

Le gouverneur de l'Etat le plus industrialisé et peuplé du Brésil, Geraldo Alckmin, a ratifié une loi interdisant l'utilisation de cobayes après avoir eu une série de réunions aussi bien avec des militants de la cause animale qu'avec des représentants de l'industrie, des vétérinaires et des scientifiques.

"Nous avons écouté tous les secteurs et avons décidé de promulguer la loi", a affirmé le gouverneur dans un communiqué à la presse.

Une amende d'un million de réais (305.000 euros) est prévue pour l'institution ou le centre de recherches qui ne la respecterait pas.

En cas de récidive le montant de l'amende doublera. L'établissement en infraction pourra être fermé. Des amendes seront infligées également aux professionnels désobéissants.

En octobre dernier, un groupe d'activistes avait envahi un laboratoire situé à Sao Roque (à 60 km de Sao Paulo) et libéré 200 chiens, tous de la race beagle, qui servaient de cobayes pour des tests pharmaceutiques.

Les chiens étaient rasés et l'un d'eux avait été retrouvé congelé dans de l'azote liquide et plusieurs autres mutilés.

Le laboratoire pharmaceutique (Institut Royal) avait annoncé trois semaines plus tard la fermeture de ses portes "mettant fin à 10 ans de recherches" en raison "des pertes élevées et irréparables et aux dommages provoqués par l'invasion".

L'utilisation de chiens pour la recherche scientifique est autorisée au Brésil, dans le cadre des règles internationales.

nr/cdo/hdz/bir

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.