Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Liban: l'armée tue un jihadiste lié à l'EIIL

Liban: l'armée tue un jihadiste lié à l'EIIL

L'armée libanaise a annoncé jeudi avoir tué un jihadiste lié à l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qu'elle tentait d'arrêter à un point de contrôle dans la région de la Békaa (est) frontalière de la Syrie.

"Dans le cadre des recherches lancées pour retrouver les personnes impliquées dans des actes terroristes, notamment dans les attentats à la voiture piégée, et après avoir obtenu des renseignements sur ses mouvements, l'armée a installé un barrage routier mercredi après-midi pour arrêter Ibrahim Abdel Moati Abou Moaïleq, un Palestinien surnommé Abou Jafaar", indique l'armée dans un communiqué.

Selon le texte, Abou Jaafar "a tenté de fuir en heurtant avec sa voiture un soldat et il a ouvert le feu sur le barrage afin de couvrir sa fuite, blessant un officier. Les soldats ont riposté le blessant mortellement alors que son complice a réussi à prendre la fuite".

Le suspect, selon l'armée, "appartenait aux Brigades Abdallah Azzam et est lié à l'EIIL. Il coordonnait avec l'émir (chef) de cette organisation dans la région (syrienne) de Qalamoun le transfert de kamikazes au Liban pour exécuter des attentats terroristes".

L'EIIL est un groupe lié à Al-Qaïda très actif en Syrie qui a récemment revendiqué un attentat au Liban.

L'armée libanaise a annoncé le 15 janvier l'arrestation d'un commandant des Brigades Abdallah Azzam, qui était impliqué dans une attaque contre un barrage militaire le mois dernier.

Les Brigades Abdallah Azzam est un groupe considéré depuis 2009 comme une organisation terroriste par les Etats-Unis. D'après le département d'Etat, ce groupe opère à la fois au Liban et dans la Péninsule arabique.

Il avait revendiqué le double attentat suicide ayant fait 25 morts le 19 novembre devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth. Les autorités libanaises avaient annoncé début janvier l'arrestation de son chef, le Saoudien Maged al-Maged, qui est décédé quelques jours plus tard en détention.

kam/sk/feb

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.