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Forum économique de Davos : espoirs et promesses du président iranien

Forum économique de Davos : espoirs et promesses du président iranien

Le président iranien, Hassan Rouhani, ne pouvait rêver de plus belle audience : 2500 grands noms de la politique et du monde des affaires réunis. Et, de fait, ils ont été nombreux à venir l'entendre faire la promotion de son pays à la 44e édition du Forum économique de Davos, jeudi. Pour le président iranien, ce fut l'occasion de faire part à l'élite de ce monde des ambitions de son pays.

Et quelles ambitions : « L'économie de l'Iran, a assuré le président Rouhani à Davos, a le potentiel de devenir l'une des dix plus importantes au monde dans les trois décennies à venir ». À ses détracteurs, et il y en avait probablement dans la salle, le président iranien a déclaré que son pays était en mesure d'instaurer des politiques empreintes de modération de prudence et d'espoir, dans l'économie globale de demain.

Ces propos rassurants, le président de l'Iran les a tenus lors de la troisième journée du Forum économique de Davos. Durant la dernière décennie, aucun autre président iranien n'a participé à cet événement annuel. Hassan Rouhani a pris le pouvoir en Iran en juin 2013.

L'allocution du président iranien était d'autant plus attendue qu'elle coïncide avec d'une part, la levée d'une partie des sanctions imposées à son pays et, d'autre part, l'exclusion de Téhéran de la conférence de paix sur la Syrie, qui s'est ouverte mercredi, en Suisse également, mais cette fois à Montreux, près de Genève.

L'épineuse question du nucléaire

Le président Rouhani assure que son pays se conformera aux règles édictées avec les puissances mondiales pour limiter l'ampleur de son programme nucléaire dans le cadre d'un accord conclu en novembre dernier.

Mais, en dépit de cet accord, le Canada continue d'entretenir des craintes quant aux visées de l'Iran en matière de nucléaire : « Nous sommes profondément sceptiques à l'égard de cet accord, de l'Iran, et de sa capacité à honorer ses engagements », avait déclaré le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, au jour même de la conclusion de l'accord conclu par l'Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie avec la République islamique d'Iran.

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