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Cameroun: trois combattants centrafricains tués par l'armée dans l'est

Cameroun: trois combattants centrafricains tués par l'armée dans l'est

Trois Centrafricains, deux combattants de l'ex-rébellion Séléka et un membre des milices chrétiennes anti-balaka, ont été tués lundi par l'armée camerounaise après un incident à la frontière, a indiqué le ministre camerounais de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo'o.

L'armée camerounaise positionnée à Garoua-Boulai (est), près de la frontière avec la Centrafrique, a ouvert le feu lorsque des ex-Séléka ont tiré deux roquettes qui sont tombées au Cameroun, selon M. Mebe Ngo'o.

"Aux environs de 5 heures (...) des ex-Séléka cantonnés à 7 km de la frontière (camerounaise) ont lancé un assaut sur une position tenue par les anti-balaka à Cantonnier (Centrafrique), localité située à 1 km de Garoua-Boulai", a-t-il rapporté.

"Deux roquettes tirées en direction du Cameroun par les ex-Séléka sont tombées au niveau de l'ancienne sous-préfecture et dans un quartier de Garoua-Boulai, sans faire de victime", a-t-il précisé dans le texte.

"Face à cette situation, les éléments (de l'armée camerounaise) ont riposté énergiquement. Le bilan fait état de deux ex-Séléka et un anti-balaka tués", a-t-il poursuivi, assurant que la situation était sous le contrôle des forces de défense camerounaises.

La Centrafrique, pays très pauvre au passé troublé par les coups d'Etats à répétition, s'est enfoncée dans un chaos sans précédent et des tueries interreligieuses de masse depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la coalition rebelle Séléka.

En réaction aux exactions commises pendant mois par les Séléka (majoritairement musulmans), des milices chrétiennes paysannes se sont formées en septembre dans le nord-ouest du pays, près de la frontière camerounaise, s'en prenant à leur tour aux civils musulmans.

A Bangui, les atrocités commises par les anti-balaka et les ex-Séléka ont fait un millier de morts depuis début décembre.

Pour stopper l'implosion du pays et permettre aux centaines de milliers de déplacés de rentrer chez eux, une nouvelle présidente de transition, Catherine Samba Panza a été élue lundi en Centrafrique.

rek/cl/hba

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