Deux hommes d'affaires de la Rive-Sud souhaiteraient acheter le volet international de la Société en vélo libre-service (SVLS), qui gère Bixi et qui s'est placée lundi sous la protection de la loi sur les faillites.
Un des deux hommes est l'entrepreneur Luc Poirier, connu pour son projet de tunnel privé entre Saint-Lambert et l'île Notre-Dame, ainsi que pour avoir voulu développer un projet de condos à l'entrée du Parc national des Îles-de-Boucherville.
L'autre acheteur potentiel est Stéphane Élie, président de Symbiose communication, une entreprise qui travaillait déjà avec SVLS.
Les deux hommes d'affaires disent qu'ils voudraient garder l'entreprise Bixi et le concept au Québec.Selon eux, l'avenir à l'international de Bixi est très prometteur, malgré les poursuites et les quelque 50 millions de dollars de passifs.
« Je suis dans la liste des créanciers, je fais affaire avec Bixi déjà, je connais bien Bixi. Donc [aujourd'hui] l'objectif est peut-être d'aller auprès d'autres fournisseurs de Bixi pour voir s'ils se rallieraient à notre idée pour pouvoir déposer une offre intéressante », dit Stéphane Élie.
« Les poursuites vont être réglées dans la faillite. Au niveau du logiciel, les bogues ont pas mal tous été réglés, donc pour nous, comme pour d'autres, c'est encore plus intéressant maintenant », ajoute de son côté Luc Poirier.
La Ville de Montréal a réagi en expliquant que l'annonce de lundi a justement été faite pour relancer l'intérêt envers Bixi. Pour sa part, SVLS se contente d'indiquer qu'elle va rencontrer la Ville bientôt pour étudier tous les scénarios sur la table.
Avec les informations de Jean-Sébastien Cloutier
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