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Genève II: l'Iran exclu, l'opposition syrienne confirme sa participation

Genève II: l'Iran exclu, l'opposition syrienne confirme sa participation

La Coalition de l'opposition syrienne a confirmé lundi sa participation à la conférence de Genève II, après le retrait par l'ONU de l'invitation adressée à l'Iran, pays allié du régime syrien.

Peu après la confirmation de cette participation, le Conseil national syrien (CNS), une des principales composantes de l'opposition, a annoncé son retrait de la Coalition, car il refuse en bloc toute négociation qui n'aboutisse au départ du président Bachar al-Assad.

"La Coalition de l'opposition syrienne salue la décision du secrétaire général des Nations unies de retirer l'invitation adressée à l'Iran, vu que ce pays n'a pas rempli les conditions requises par cette conférence", a indiqué un communiqué de la Coalition publié lundi soir.

"La coalition nationale de la Révolution syrienne et des forces de l'opposition confirme sa participation à Genève II, qui a pour objectif une transition politique débutant par un comité de gouvernement de transition disposant des pleins pouvoirs exécutifs sur toutes les institutions de l'État, y compris l'armée, le renseignement, et les forces de sécurité, auxquels les tueurs et criminels ne participent pas", a poursuivi et conclu le communiqué.

A deux jours de la conférence dite de Genève II qui s'ouvre à Montreux en Suisse, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a retiré son invitation à l'Iran, justifiant cette décision par le refus iranien de soutenir un gouvernement de transition en Syrie.

Le refus répété de l'Iran d'accepter le principe d'un gouvernement de transition en Syrie, ainsi que stipulé en juin 2012 dans l'accord de Genève I, est en effet à l'origine du bras de fer.

Dimanche, le chef de l'ONU avait pourtant lui-même invité Téhéran à se rendre à Genève II, affirmant que l'Iran s'était engagé à jouer "un rôle positif et constructif" pour mettre fin au conflit sanglant en Syrie.

Cette invitation a provoqué l'ire de la Coalition qui accuse l'Iran d'"occuper" la Syrie en y envoyant des officiers pour soutenir l'armée de Bachar al-Assad.

Mais d'un autre côté, la confirmation de sa participation a poussé le CNS, considéré comme les "faucons" de la Coalition, à la quitter, estimant que celle-ci reniait ses "engagements" à l'égard de la révolte syrienne.

kam-ram/glr

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