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Premier décès "indirectement lié" au chikungunya à Saint-Martin

Premier décès "indirectement lié" au chikungunya à Saint-Martin

L'épidémie de chikungunya qui sévit dans les Antilles a causé un premier décès "indirect" dans la partie française de l'île de Saint-Martin, où le foyer de départ de l'épidémie avait été identifié début décembre, a annoncé vendredi la Cellule interrégionale d'épidémiologie (CIRE) Antilles Guyane.

Ce décès est "indirectement lié au chikungunya en raison notamment de comorbidités existantes" chez ce patient hospitalisé pour une forme sévère de la maladie, précise la CIRE Antilles Guyane, dans son dernier bilan épidémiologique.

L'Agence régionale de santé et la préfecture ont précisé qu'il s'agissait d'un "homme de 81 ans qui présentait d'autres pathologies", dans un communiqué.

Cette personne était l'un des deux malades hospitalisés à Saint-Martin pour une forme sévère de la maladie.

Sur cette île du nord de l'arc antillais, l'épidémie ne cesse de progresser, avec 490 cas suspects recensés par les médecins généralistes et 294 cas confirmés ou jugés probables après analyses confiées au Centre national de référence (CNR) des arbovirus de Marseille.

Sa voisine, l'île de Saint-Barthelémy, n'est pas épargnée. Avec à ce jour 81 cas suspects recensés par les médecins généralistes et 31 cas confirmés ou jugés probables. Des données encore "incomplètes", précise la CIRE en raison des délais de transmission des prélèvements envoyés pour analyse.

Pour ces deux îles voisines, l'ARS et la préfecture ont rappelé que des "actions de pulvérisation d'insecticides sont toujours en cours et se poursuivront", un moustique étant le vecteur du virus.

La population est invitée a "rechercher dans son environnement les lieux humides ou les concentrations d'eaux stagnantes vecteurs de propagation des larves de moustiques et les détruire", à "utiliser des répulsifs appliqués sur la peau, particulièrement pour les enfants" et à "porter, dans la mesure du possible, des vêtements couvrant le corps au maximum et notamment les bras et les jambes permet de se prémunir des piqures" ainsi qu'à "équiper fenêtres et couchages de moustiquaires".

En Guadeloupe et en Martinique, les épidémiologistes ne parlaient encore que de chaînes de transmissions locales du virus et non d'épidémie.

En Guyane, seul un cas biologiquement confirmé, importé de Martinique, a été recensé à ce jour. Mais le territoire reste en attente des résultats d'analyse de sept cas suspects.

hl-sla/jr

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