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Combat Pascal-Bute : Jean Pascal montre les crocs (VIDÉO)

Combat Pascal-Bute : Jean Pascal montre les crocs (VIDÉO)

MONTRÉAL – Le ton a monté mercredi lors de la conférence de presse officielle du combat entre Jean Pascal et Lucian Bute qui aura lieu samedi au Centre Bell.

Le protégé du Groupe Yvon Michel (GYM) a notamment invité son rival du groupe InterBox à venir lui dire de se « fermer la gueule » en personne.

«On m’a souvent dénigré, dit que j’ai une grande bouche, mais je n’ai jamais manqué de respect à mes adversaires. J’offre d’ailleurs 1000$ à n’importe qui capable de trouver un propos irrespectueux envers un de mes rivaux», a d’abord lancé Pascal (28-2-1, 17 K.-O.).

«Par contre, Lucian m’a manqué de respect, a-t-il poursuivi. Il a dit qu’il allait me ‘fermer la gueule’. Or, je suis un humain, pas un animal. J’aimerais l’inviter à me le dire maintenant de ‘fermer ma gueule’. S’il est un homme et s’il a des couilles, qu’il vienne me le dire en pleine face!»

De son côté, Bute (31-1, 24 K.-O.) n’a pas obtempéré à la demande, se contentant de demeurer flegmatique.

«Il veut juste jouer dans ma tête, mais je ne veux pas embarquer dans ce jeu», a expliqué l’ancien champion du monde IBF des super-moyens (168 lb).

«C’est une expression québécoise que j’ai entendue souvent! Et je viens d’apprendre le français…mais peu importe, je vais faire mon job samedi et montrer à tout le monde que je fais partie de l’élite, a-t-il ajouté. Il veut sûrement s’inspirer de Carl Froch et partir fort pour tenter de m’intimider, mais on est prêt à faire face à la tempête.»

Pointe de Ramsay

Jean Pascal n’a pas été le seul à décocher une flèche lors de ce point de presse ouvert au public. Son entraîneur, Marc Ramsay, a saisi l’occasion pour envoyer un jab à l’entraîneur du coin opposé, Stéphan Larouche.

«Doucement, je commence à être habitué à ces conférences de presse et à la présence des médias. J’ai pu constater que le but de l’équipe de Lucian Bute était d’enlever la pression de sur ses épaules et de le tenir loin des projecteurs», a-t-il analysé.

«Stéphan Larouche a notamment mentionné que Jean est un boxeur de quatre rounds… On parle quand même d’un ancien champion linéaire et The Ring des mi-lourds (175 lb), a-t-il continué. On n’a pas besoin de ce genre de propos entre entraîneurs, Stéphan vaut mieux que ça et il le sait. On va laisser les pugilistes faire le boulot.»

Jones défend Pascal

L’ancien multiple champion du monde Roy Jones Jr. en a aussi profité pour prendre la parole.

L’homme reconnu en tant que meilleur combattant livre pour livre des années 90 et connu, au Québec, pour avoir vaincu Éric Lucas après avoir disputé un match de basketball semi-professionnel a défendu Jean Pascal, qu’il a aidé dans sa préparation.

« Je comprends qu’au Québec on aime les gens terre-à-terre, mais il ne faut pas blâmer Jean. C’est un peu de ma faute parce que plusieurs ont grandi en me regardant, a-t-il avancé. Ce n’est pas un m’as-tu-vu… En fait, c’est l’un des athlètes les plus humbles que j’ai connus. Il est seulement plus vocal à cause de moi. Il vise le plus haut qu’il peut et veut qu’HBO vienne ici le plus souvent possible, il n’y a rien de mal à ça! »

Autre déclaration inusitée

Côté déclarations, cette conférence de presse a gâté les médias présents. Outre celles du clan Pascal, le poids lourd Français Carlos Takam (29-1, 23 K.-O.), qui combattra devant le Cubain Mike Perez (20-0, 12 K.-O.) en demi-finale du gala de samedi au Centre Bell, a fait éclater de rire les scribes avec une citation savoureuse…

« Je ne connais pas très bien mon rival, mais je l’ai vu un peu en vidéo. On dit qu’il est l’un des meilleurs au monde, alors j’aimerais bien le tester pour voir ce qu’il a dans les couilles! », a-t-il dit.

Quant à son adversaire, visiblement en mode séduction, il arborait une tuque des Canadiens de Montréal. Dans un geste noble, il remettra par ailleurs une partie de sa bourse au Russe Magomed Abdusalomov, qui a sombré dans un coma et hérité d’une facture médicale salée après avoir perdu une décision unanime aux mains de Perez, le 2 novembre dernier à New York, sur les ondes d’HBO.

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Un samedi de boxe

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