Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Vic+Flo ont vu un ours de Denis Côté, le grand absent des prix Écrans canadiens

, le grand absent des prix Écrans canadiens
Courtoisie FunFilm

Hier en conférence de presse, les représentants de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision ont dévoilé les nominations aux prochains prix Écrans canadiens qui se tiendront le 9 mars prochain à Toronto. Les Québécois seront bien présents cette année, encore dans la portion «cinéma» de l’événement. Toutefois, signalons une absence de taille, celle de Vic+Flo ont vu un ours de Denis Côté, pourtant récipiendaire du très prestigieux Ours d’argent à la dernière Berlinale.

Louis Cyr de Daniel Roby, Gabrielle de Louise Archambault, Le Démantèlement de Sébastien Pilote, Tom à la ferme de Xavier Dolan, Enemy de Denis Villeneuve, ils seront tous là au gala de la seconde édition des prix Écrans canadiens, symbiose des prix Génie du cinéma canadien et Gemini de la télévision canadienne de langue anglaise. En effet, sur les 31 finalistes, 17 sont des productions ou des coproductions québécoises.

En ce qui concerne l’absence du long métrage de Denis Côté à qui l’on doit Bestiaire et Curling, la directrice de l’Académie au Québec, Patrice Lachance, s’est défendue en affirmant en entrevue que c’était uniquement du ressort des producteurs d’inscrire leur film. «C’est à eux de décider s’ils veulent participer. Pour ce qui est de Vic+Flo, ils ont jugé du contraire. On respecte cette décision».

La directrice ajoute que ce n’est pas la première fois qu’un long métrage de Denis Côté n’a pas été inscrit. «On ne peut pas les forcer. Et puis, n’oublions pas que cette année, plus de 50 % des finalistes aux prix Écrans canadiens viennent du Québec. Les films de chez nous sont forts et très appréciés», a-t-elle ajouté.

N’empêche, le gala des prix Écrans canadiens se veut un moment important pour l’industrie où l’on récompense, entre autres, l’excellence des productions cinématographiques du pays. Étonnant, donc, de ne pas y retrouver le superbe long métrage du cinéaste québécois. Surtout que celui-ci a déjà été boudé en septembre par le Festival international du film de Toronto qui n’avait pas jugé bon d’inclure Vic+Flo dans sa programmation.

«Il est vrai que ce film a marqué l’année. C’est une œuvre intéressante et inspirante. Peut-être que les frais rattachés à l’inscription l’ont dissuadé», a déclaré la directrice avant de préciser qu’il en revenait à 600 dollars environ de frais d’inscription pour un long métrage à petit budget comme celui de Vic+Flo.

Francis Ouellette, le directeur de FunFilm, la boite qui distribue au Québec le film Vic+Flo, confirme l’information au téléphone. «Effectivement, le réalisateur et les producteurs ont décidé d'un commun accord de ne pas inscrire le film aux Écrans canadiens pour des raisons financières. Et puis, l’Académie n’accepte jamais un film gratuitement».

INOLTRE SU HUFFPOST

<em>Vic+Flo ont vu un ours</em> de Denis Côté

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.