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Ban Ki-moon s'implique dans la crise en Thailande

Ban Ki-moon s'implique dans la crise en Thailande

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé vendredi avoir entrepris des efforts de médiation dans la crise en Thaïlande, où la Première ministre Yingluck Shinawatra fait face à des manifestations réclamant son départ.

M. Ban a indiqué à la presse avoir eu des contacts téléphoniques depuis trois jours avec Yingluck et avec le chef du parti démocrate (opposition) Abhisit Vejjajiv "dans le but de les aider à régler leurs différends".

Il s'est déclaré "très inquiet d'un risque d'escalade de la situation dans les jours à venir", faisant allusion à la volonté des manifestants de "paralyser Bangkok" à partir de lundi.

"J'exhorte tous ceux qui sont concernés à faire preuve de retenue, à éviter les provocations et à résoudre leurs divergences par le dialogue", a-t-il ajouté.

Yingluck fait face depuis deux mois à des manifestations qui ont rassemblé jusqu'à 150.000 personnes par jour. Les manifestants réclament son départ, l'accusant d'être la marionnette de son frère Thaksin, ancien Premier ministre en exil, renversé par un coup d'Etat en 2006.

Près de 15.000 policiers et soldats vont être déployés à Bangkok face aux menaces des manifestants de bloquer lundi tout trafic automobile et de couper l'électricité dans des bâtiments officiels. Ils espèrent ainsi faire tomber le gouvernement et empêcher les élections législatives du 2 février. Les meneurs du mouvement réclament le remplacement du gouvernement par un "conseil du peuple" non élu, pendant 18 mois, avant d'envisager de nouvelles élections.

avz/rap

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