La saison de la grippe est commencée au Québec avec, en arrière-plan, quelque cas recensés ces derniers jours d'influenzavirus de type A (H1N1) en Ontario et en Alberta, une grippe fort médiatisée en 2009.
En entrevue à RDI, l'urgentologue Alain Vadeboncoeur soutient que les cas de grippe augmentent au Québec, mais qu'il s'agit d'une situation normale que des indicateurs laissaient entrevoir un peu avant Noël.
« Oui, la saison de la grippe est commencée, mais de là à paniquer, je crois que ce n'est pas nécessaire », explique M. Vadeboncoeur.
M. Vadeboncoeur souligne que la peur de la grippe H1N1, en 2010, était due à la nouveauté du virus. « Il faut comprendre qu'à l'époque le H1N1 était un nouveau, entre guillemets, virus. Ça faisait longtemps qu'il n'était pas passé, ça faisait craindre à beaucoup de gens qu'il y ait des conséquences. »
Le virus ne s'est pas avéré aussi virulent que prévu, selon M. Vadeboncoeur.
« C'est vrai que ça touchait un peu plus les groupes plus jeunes, donc des enfants, ça avait créé beaucoup d'émoi », précise-t-il. Il souligne que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère le H1N1 comme un virus de la grippe comme les autres. « Il est d'ailleurs contenu dans le vaccin que les gens reçoivent cette année », poursuit-il.
Nouveau en 2009, le virus circule désormais dans la société nord-américaine sans grande conséquence. Le docteur Vadeboncoeur rappelle que la grippe tue des centaines de personnes chaque année, « surtout dans les groupes à risque, surtout les personnes âgées », précise-t-il, et qu'il faut s'en prémunir en prenant les précautions habituelles.
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