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Meurtre de l'ex-chef des services secrets rwandais: l'enquête progresse (police sud-africaine)

Meurtre de l'ex-chef des services secrets rwandais: l'enquête progresse (police sud-africaine)

L'enquête fait "des progrès satisfaisants" après le meurtre de l'ancien chef du renseignement rwandais et opposant au président Paul Kagame retrouvé mort, apparemment étranglé, le 1er janvier dans une chambre d'hôtel de Johannesburg, a indiqué dimanche la police sud-africaine.

"Nous faisons des progrès satisfaisants. Nous n'avons encore arrêté personne, mais nous sommes confiants", a dit à l'AFP Paul Ramaloko, le porte-parole de l'unité d'élite des "Hawks" (faucons), chargée de l'enquête sur la mort de Patrick Karegeya.

Son meurtre à 53 ans a immédiatement fait réagir les opposants à M. Kagame, qui l'ont accusé de l'avoir commandité.

Après une décennie passée à la tête des renseignements extérieurs du Rwanda, Karegeya, un proche de Paul Kagame, s'était brouillé avec lui. Il s'était exilé en 2007 en Afrique du Sud, où il a décrit M. Kagame comme un dictateur n'hésitant pas à faire assassiner des dissidents rwandais à l'étranger.

Alors que des proches de la victime ont nommément mis en cause un Rwandais qui semble-t-il avait sa confiance, le porte parole des Hawks reste très prudent. "Si l'enquête nous mène vers lui, alors nous l'approcherons. (...) Mais pour l'instant nous ne ln'avons pas fait", a noté Paul Ramaloko.

Il s'est refusé à donner davantage de détails que ce qu'avait fait savoir la police jeudi: Patrick Karegeya a été retrouvé mercredi dans une chambre d'hôtel d'un hôtel de luxe de Johannesburg, mort sur le lit, apparemment étranglé. Une serviette tachée de sang et une corde ont été trouvées dans le coffre de la chambre.

"Il a été tué dans sa chambre", a précisé le porte-parole des Hawks dimanche, alors que des proches ont dit qu'il l'avait été dans la chambre du Rwandais qu'ils ont mis en cause.

liu/jlb

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