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Somalie: les shebab revendiquent le double attentat de Mogadiscio

Somalie: les shebab revendiquent le double attentat de Mogadiscio

Les islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda ont revendiqué jeudi le double attentat qui a fait onze morts mercredi à Mogadiscio, première étape selon eux de leur campagne pour la nouvelle année.

"C'est le début de 2014 (...) le sort des étrangers et des mercenaires locaux restera le même jusqu'à ce qu'ils quittent le pays (...) ils n'auront pas de refuge sûr en Somalie", a déclaré le porte-parole des shebab Ali Mohamud Rage dans un message de Nouvel An.

Une première voiture piégée a explosé mercredi devant l'hôtel Jazeera, proche de l'aéroport international, un établissement fréquenté par les hommes politiques somaliens et les responsables étrangers en visite dans la capitale somalienne.

La seconde explosion est survenue au moment où les ambulances arrivaient et où des soldats somaliens venaient en aide aux victimes.

Les shebab "assument l'entière responsabilité de l'attaque de la nuit dernière qui visait un rassemblement de hauts responsables apostats du renseignement à Mogadiscio", a ajouté le porte-parole.

"Les apostats sont les yeux et les oreilles des envahisseurs, et ces attaques sont un châtiment bien mérité pour leur rôle dans (...) l'aide aux forces d'invasion dans leur croisade contre l'islam et les musulmans de Somalie", a-t-il poursuivi.

Depuis plus de deux ans, les shebab ont été chassés de Mogadiscio et de tous leurs bastions du sud et du centre somaliens par la fragile armée somalienne, épaulée par la Force de l'Union africaine (Amisom) et par un corps expéditionnaire éthiopien. Mais ils contrôlent encore de vastes zones rurales.

Mogadiscio est fréquemment la cible d'attaques suicides et d'attentats à la voiture piégée organisés par les shebab, un mouvement qui veut renverser le gouvernement soutenu par la communauté internationale.

Leurs attaques contre des cibles étrangères et gouvernementales ont démontré qu'ils conservaient une force de frappe intacte.

L'année dernière, le groupe, qui attire des jihadistes étrangers, a mené en moyenne une attaque toutes les six ou huit semaines.

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