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Le pétrole tiraillé entre les réserves américaines et l'offre irakienne

Le pétrole tiraillé entre les réserves américaines et l'offre irakienne

Les cours du pétrole étaient sans direction vendredi en Asie, tiraillés entre la publication attendue dans la journée des derniers chiffres sur les réserves de brut aux Etats-Unis et le bombardement d'un important oléoduc irakien.

Après avoir perdu près de trois dollars la veille sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février cédait deux cents, à 95,42 dollars.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance grapillait en revanche 25 cents, à 108,03 dollars.

Le marché attendait le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie sur les réserves de brut américaines, publié exceptionnellement vendredi au lieu de mercredi en raison du jour férié du Nouvel An.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les autorités américaines devraient faire état d'un recul des réserves de brut de 2,2 millions de barils lors de la semaine terminée le 27 décembre.

Les prix de l'or noir étaient aussi soutenus par le bombardement jeudi d'un oléoduc qui achemine le brut du nord de l'Irak au terminal pétrolier turc de Ceyhan (sur la Méditerranée).

Les ventes de brut représentent 95% des revenus du gouvernement et près de deux tiers du PIB.

Les responsables irakiens souhaitent que la production atteigne 9 millions de barils par jour d'ici à 2017, un objectif trop optimiste selon le Fonds monétaire international (FMI) et l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Le brut avait pâti jeudi d'un éventuel retour sur le marché du pétrole libyen et par un regain de vigueur du dollar.

La Libye a annoncé la suspension, pendant au moins deux semaines, du blocage qui affecte depuis fin octobre la production du champ pétrolier d'al-Charara, dans le sud de la Libye, d'où sont extraits en temps normal 330.000 barils par jour.

Le dollar s'est aussi renforcé, ce qui a tendance à peser sur le prix du baril puisqu'un billet vert plus fort rend moins attractifs les achats de brut libellés en monnaie américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.

Le WTI avait cédé 2,98 dollars jeudi, pour s'établir à 95,44 dollars. A Londres, le Brent avait terminé à 107,78 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 3,02 dollars par rapport à la clôture de mardi.

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