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Cameroun: sept morts lors d'un accrochage entre l'armée et des miliciens centrafricains dans l'est

Cameroun: sept morts lors d'un accrochage entre l'armée et des miliciens centrafricains dans l'est

Sept personnes, dont deux militaires camerounais, ont été tuées mardi lors d'une attaque perpétrée dans l'est du Cameroun par un groupe armé centrafricain, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

L'attaque s'est produite dans le village camerounais d'Ondiki, situé près de la frontière, lorsqu'"un groupe d'assaillants armés venu de Centrafrique voisine a pris pour cible une petite base militaire" camerounaise, tuant deux militaires, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire sous couvert d'anonymat.

"Les soldats camerounais ont riposté. Le bilan est de sept morts. Il s'agit de deux militaires, d'un chef de la communauté musulmane du village (où l'attaque a eu lieu) et de quatre assaillants", a-t-on appris auprès des autorités administratives régionales.

Selon le quotidien camerounais privé Mutations qui cite une source militaire, les assaillants, sont suspectés d'être "des rebelles de l'ex-Séléka", coalition qui a pris le pouvoir à Bangui depuis mars, plongeant la Centrafrique dans le chaos.

Plusieurs anciens rebelles Séléka ont été arrêtés au Cameroun ces dernières semaines dans cette région, selon la source sécuritaire.

L'est du Cameroun, où affluent des milliers de réfugiés depuis que les violences ont éclaté en Centrafrique, fait régulièrement l'objet d'attaque de groupes armés centrafricains et sert de base arrière pour ces groupes.

Le 16 novembre, sept personnes, dont un militaire camerounais, avaient déjà été tuées dans cette région, lors d'une autre attaque attribuée à des Centrafricains, selon le gouvernement camerounais.

Récemment, les autorités camerounaises renforcé le dispositif militaire dans cette région, ainsi que dans l'extrême-nord du pays, frontalière du Nigeria, où le prêtre français Georges Vandenbeusch, libéré mardi, avait été enlevé mi-novembre.

rek/cl/jmc

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