Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Poutine rencontre des victimes des attentats de Volgograd

Poutine rencontre des victimes des attentats de Volgograd

Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu mercredi matin à Volgograd pour rencontrer des victimes des deux attentats commis en moins de 24 heures dans cette ville du sud de la Russie, dimanche et lundi.

Deux bombes ont explosé dans une gare et dans un trolleybus faisant 34 morts dans l'ancienne cité de Stalingrad située non loin de la région du Nord-Caucase où des insurgés islamistes mènent des actions quasiment quotidiennes.

Vladimir Poutine, qui a promis d'« éradiquer » le terrorisme lors de ses voeux du Nouvel An mardi soir, s'est rendu au chevet de plusieurs blessés hospitalisés à Volgograd.

Il a également déposé une gerbe de roses rouges sur le lieu de l'explosion du trolleybus détruit par une bombe lundi, a précisé le Kremlin.

Le chef de l'État russe a ensuite tenu une réunion avec de hauts responsables des services de la sécurité.

Un premier engin avait explosé dans la gare centrale de Volgograd dimanche après-midi, tuant 18 personnes, avant qu'un trolley soit détruit par une deuxième bombe lundi matin à l'heure de pointe, faisant 16 morts.

La police a procédé à 87 interpellations de personnes n'étant pas en mesure de justifier leur identité ou ayant résisté à des contrôles à Volgograd dans le cadre d'une

opération baptisée « tornade antiterroriste » qui mobilise plus de 5000 membres des forces de l'ordre, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

La télévision russe a montré des images de policiers procédant d'une manière musclée à des contrôles d'identité et l'agence Itar-Tass a indiqué que les forces de l'ordre

concentraient leurs efforts sur les travailleurs migrants originaires du Caucase et des anciennes républiques soviétiques.

Les mesures de sécurité ont été renforcées dans l'ensemble du pays à l'approche des Jeux olympiques de Sotchi qui doivent se dérouler du 7 au 23 février.

La réussite ou l'échec de ce rendez-vous sportif sera d'une importance capitale pour Vladimir Poutine qui s'est personnellement mobilisé en faveur de l'événement depuis

l'attribution de l'organisation par le CIO en 2007.

Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de ces attaques, mais le chef des insurgés islamistes du Nord-Caucase, le Tchétchène Dokou Oumarov, a appelé ses partisans à recourir à « la force maximale » pour empêcher la tenue des Jeux.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.