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HP en "discussions avancées" pour solder des accusations de corruption

HP en "discussions avancées" pour solder des accusations de corruption

Le groupe informatique américain Hewlett Packard (HP) est "en discussions avancées" avec les autorités des Etats-Unis en vue de mettre fin à plusieurs enquêtes sur des soupçons de corruption à l'étranger, selon des documents boursiers publiés lundi.

Les enquêtes, menées par le département fédéral de la Justice et le gendarme boursier américain (SEC), portent entre autres sur le versement de pots-de-vin entre 2001 et 2006 par une filiale allemande de HP afin de remporter un contrat de fourniture d'équipements informatiques d'environ 35 millions de dollars pour le bureau du procureur général de la Fédération russe, détaille HP dans ce document consultable sur le site internet de la SEC.

Plusieurs anciens et actuels salariés du groupe avaient déjà été inculpés pour corruption l'an dernier en Allemagne dans le cadre cette affaire.

HP évoque aussi d'autres enquêtes en cours des autorités américaines concernant "certaines autres transactions avec le secteur public en Russie, en Pologne, dans la Communauté des Etats indépendants (CEI, qui réunit la grande majorité des Etats de l'ex-URSS, ndlr) et au Mexique, entre autres".

Le groupe assure qu'il "coopère" avec ces enquêtes, menées au nom de la loi américaine sur les pratiques de corruption à l'étranger (FCPA). Cette loi donne aux Etats-Unis le droit d'enquêter sur de tels agissements quand ils impliquent une entreprise cotée à la Bourse américaine ou des citoyens ou résidents américains.

HP précise que la FCPA prévoit des pénalités financières au civil, de 725.000 dollars par violation constatée au civil, en plus de la restitution des profits illégaux, et d'amendes criminelles de 25 millions de dollars ou d'un montant équivalent au double des bénéfices réalisés ou des pertes provoquées pour des concurrents.

soe/jt/are

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