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Greenpeace: cinq militants britanniques et un Canadien quittent la Russie (ONG)

Greenpeace: cinq militants britanniques et un Canadien quittent la Russie (ONG)

Six militants de Greenpeace amnistiés, cinq Britanniques et un Canadien, ont quitté vendredi la Russie à bord d'un avion qui a décollé de Saint-Pétersbourg pour Paris, 100 jours près avoir été arrêtés pour une action dans l'Arctique, a annoncé l'ONG.

"Un avion avec à son bord cinq Britanniques et un Canadien a décollé peu après 11H30 (07H30 GMT) de l'aéroport de Saint-Pétersbourg", a indiqué Greenpeace dans un communiqué.

Un peu plus tard, un porte-parole a précisé que l'avion était à destination de Paris.

Les militants sont Anthony Perrett, Phil Ball, Iain Rogers, Alexandra Harris, Kieron Bryan et Alexandre Paul.

"Nous quittons la Russie, c'est fini, nous sommes enfin complètement libres", a déclaré Alexandra Harris, citée dans le communiqué de Greenpeace.

Se disant reconnaissante pour le soutien des gens qui ont soutenu les militants, elle a promis qu'elle continuerait à lutter pour l'Arctique.

Jeudi soir, le Suédo-Américain d'origine russe Dmitri Litvinov avait déjà quitté la Russie à bord d'un train pour la Finlande, après avoir obtenu un visa de sortie du territoire russe.

Les 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, parmi lesquels se trouvaient 26 non-Russes, ont été arrêtés fin septembre après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique visant à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

Cette action leur a valu d'être dans un premier temps inculpés de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum. Puis ce chef d'inculpation a été requalifié par la suite en "hooliganisme", délit qui leur faisait encourir jusqu'à sept ans de détention.

D'abord détenus à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, ils avaient été ensuite transférés à Saint-Pétersbourg, avant d'être remis en liberté sous caution en novembre et finalement de bénéficier d'une amnistie votée la semaine dernière par le Parlement russe à l'occasion des 20 ans de la Constitution.

Après avoir mis fin officiellement ces derniers jours aux poursuites les visant, la Russie a délivré jeudi et vendredi des visas à tous les ressortissants non-Russes.

Interpellés en mer par un commando des forces russes, ils ne disposaient en effet pas de visa d'entrée sur le territoire russe, ce qui les empêchait aussi de le quitter.

Selon Greenpeace, d'autres militants, dont le capitaine du navire Peter Willcox - qui commandait déjà en 1985 un navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior, lorsque celui-ci fut dynamité par des agents secrets français dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande - devraient aussi partir vendredi.

edy/gmo/fw

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