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Les ventes de fin d'année meilleures qu'en 2012 aux États-Unis

Les ventes de fin d'année meilleures qu'en 2012 aux États-Unis

Les ventes de la période des fêtes de fin d'année aux États-Unis, que certains annonçaient comme les plus mauvaises depuis 2008, ont augmenté davantage qu'en 2012, selon des données publiées jeudi par MasterCard Advisors SpendingPulse.

Les ventes des magasins entre le 1er novembre et 24 décembre ont en effet progressé de 2,3 %, alors qu'elles n'avaient augmenté que de 0,7 % sur la même période l'an dernier.

« On peut dire que cela a été un bon Noël pour les détaillants », a dit à Reuters Sarah Quinlan, vice-présidente chez MasterCard Advisors, notant que c'est le secteur de la joaillerie qui a enregistré la meilleure performance pendant la période des fêtes.

SpendingPulse recense les dépenses de consommation dans l'habillement, l'électronique, la joaillerie, le luxe, l'ameublement et la décoration.

Beaucoup d'analystes s'attendaient à ce que la saison des fêtes 2013 soit la plus difficile depuis la récession en 2008, le contexte économique restant caractérisé par une stagnation des salaires, une augmentation de la pression fiscale et l'impact de la « paralysie partielle de l'État fédéral », la fermeture pendant 16 jours en octobre de la plupart des administrations fédérales.

Les distributeurs ont, semble-t-il, pris les devants en baissant leurs prix et en multipliant les opérations promotionnelles pour tenter d'attirer les clients. Le secteur réalise généralement pendant cette période-clé 30 % de ses ventes et 40 % de ses profits annuels.

L'action de la chaîne de grands magasins JC Penney gagnait 2,9 % en séance jeudi et celle du spécialiste du rabais Target 1,1 %.

Même si la saison des achats de fin d'année 2013 a compté six jours ouvrés de moins que celle de 2012 entre Thanksgiving [qui en donne le coup d'envoi] et Noël, et si le mauvais temps a affecté la fréquentation des magasins dans certaines régions, les ventes ont marqué une nette amélioration par rapport à l'an dernier, estime Sarah Quinlan.

L'an dernier, l'ouragan Sandy, la douceur des températures - mauvaise pour les achats de vêtements - et les préoccupations liées au « mur budgétaire » avaient pesé sur la consommation.

En octobre, la National Retail Federation (NRF) avait dit prévoir pour novembre et décembre une hausse de 3,9 % des ventes sur un an, à 602,1 milliards de dollars.

Les chiffres de SpendingPulse et ceux de la NRF ne regroupent pas les mêmes catégories de dépenses, ce qui explique en partie les divergences entre leurs chiffres.

Selon IBM Digital Analytics, les achats effectués en ligne le jour même de Noël ont quant à eux augmenté de 16,5 % par rapport à l'an dernier.

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