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Un troisième Noël éprouvant pour les retraités de Papiers White Birch

Un troisième Noël éprouvant pour les retraités de Papiers White Birch

Les retraités de Papiers White Birch n'auront pas droit à leurs chèques de prestations avant Noël. Ils passeront donc les fêtes dans l'angoisse pour une troisième année d'affilée, déplorent-ils.

Rappelons qu'en décembre 2011, 600 travailleurs perdaient leur emploi pour une durée indéterminée en raison de la fermeture temporaire de l'usine Papiers White Birch à Québec. La papetière a rouvert ses portes à l'été 2012 après avoir été achetée par le consortium Black Diamond-White Birch.

Cependant, depuis plus d'un an, les nouveaux régimes de retraite ne sont pas encore en place. Ainsi, les retraités de la Papiers White Birch n'ont pas reçu les sommes que la compagnie leur doit toujours, alors qu'ils avaient fait d'énormes concessions, soit près de la moitié de leurs prestations.

« Le père Noël arrive le 25 décembre pour tout le monde, mais il n'arrive pas pour les retraités. Ça m'étonnerait. C'est une tragédie qu'on vit, c'est tragique », déplore le président du Regroupement des retraités de la White Birch-Stadacona, Gilles Bédard.

M. Bédard salue la mise en demeure que le syndicat des travailleurs des trois usines de Papiers White Birch au Québec vient d'envoyer aux dirigeants de la compagnie pour exiger d'eux les sommes dues aux retraités. Du même souffle, il croit que le syndicat a trop tardé avant de le faire.

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