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Le Népal espère une sortie de l'impasse politique

Le Népal espère une sortie de l'impasse politique

Les maoïstes népalais ont donné mardi leur accord pour participer à l'Assemblée constituante du pays, mettant fin à un mois de paralysie politique, a annoncé l'un de ses dirigeants.

"Nous avons accepté de rejoindre l'Assemblée et d'aider à rédiger une constitution", a dit un responsable maoïste, Narayan Kaji Shrestha, à l'AFP.

L'ancienne guérilla maoïste, défaite lors des élections du 19 novembre, avait demandé un arrêt du dépouillement des bulletins, alléguant de fraudes et refusait par conséquent de prendre part à la nouvelle assemblée.

Des millions de Népalais ont voté en novembre dans l'espoir que la nouvelle Assemblée parviendra à rédiger une constitution et à mettre fin à des années d'instabilité politique.

Les maoïstes avaient remporté les premières élections de l'après-guerre en 2008 mais l'expérience s'était terminée au bout de neuf mois sur un conflit avec l'armée.

Les tentatives des gouvernements successifs de mettre au point une constitution ont toutes échoué, conduisant à la paralysie des institutions dont le pays n'est sorti que grâce à une nouvelle élection.

Les maoïstes ne sont arrivés qu'en troisième position de ce récent scrutin, loin derrière le Nepali Congress et le parti Marxiste Léniniste Unifié (centre gauche).

Selon le responsable maoïste, l'accord conclu avec les autres partis, qui doit être signé mardi, prévoit une enquête sur les allégations de fraude mais également la création d'un comité chargé de discuter des questions constitutionnelles, en parallèle de l'Assemblée.

De son côté, un responsable du Nepali Congress, Prakash Man Singh, a salué "un développement très positif". "Cet accord va nous permettre de réunir l'Assemblée prochainement", a-t-il dit.

Cependant, pour le commentateur politique Bishnu Sapkota, si la signature d'un accord est une bonne chose, "les problèmes commencent quand chaque parti va vouloir le mettre en oeuvre selon ses propres termes".

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