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Lev Tahor : audience sur la garde de 14 enfants

Lev Tahor : audience sur la garde de 14 enfants

Les autorités ontariennes de la protection de la jeunesse s'opposent à deux couples de parents de la secte Lev Tahor en cour lundi à Chatham, près de Windsor, quant à la garde de leurs 14 enfants.

L'Ontario veut faire appliquer un jugement rendu le mois dernier par un tribunal du Québec qui a ordonné que les enfants soient placés dans des familles d'accueil au Québec, à la suite de présumés mauvais traitements.

Le juge a levé l'interdit de publication dont l'audience faisait l'objet, à la demande de nombre de médias, comme CBC/Radio-Canada.

Le mois dernier, plusieurs dizaines de familles de la communauté juive ultra-orthodoxe ont quitté, en pleine nuit, St-Agathe-des-Monts, près de Montréal, pour se réfugier dans la région de Chatham dans le sud-ouest de l'Ontario.

Selon le directeur de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) pour les Laurentides, Denis Baraby, certaines maisons de la communauté au Québec étaient insalubres et des déchets jonchaient le sol. Les enfants, qui étaient scolarisés à la maison, n'étaient pas capables de faire des exercices de mathématiques de base et plusieurs ne parlaient ni anglais ni français, mais seulement le yiddish.

Le porte-parole de la communauté, Nachman Helbrans, a nié les allégations de négligence. Il a expliqué que le groupe voulait simplement offrir à ces enfants une éducation fondée sur ses principes religieux et non selon la Loi sur l'instruction publique du Québec. Selon lui, le déménagement en Ontario était planifié depuis un certain temps.

Autre cas de garde contestée

La semaine dernière, un juge ontarien a approuvé le retour temporaire de deux autres enfants de la secte Lev Tahor à leur foyer familial, mais selon certaines conditions.

La Société d'aide à l'enfance de Chatham-Kent avait retiré à un couple la garde de leurs deux enfants de moins de cinq ans, à la suite d'une plainte d'un résident.

Selon les conditions imposées par le juge, les parents ne peuvent pas utiliser de châtiments corporels sur les enfants et doivent garder une maison propre et sécuritaire, en plus de rapporter aux autorités tout changement d'adresse.

L'enquête des autorités ontariennes de la protection de la jeunesse se poursuit toujours et des agents feront des visites planifiées et surprises dans le foyer familial.

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