Après lui avoir parlé au téléphone cet été, le jeune de 17 ans doit avoir un entretien en personne d'une vingtaine de minutes avec la première ministre du Québec, en janvier.
Vincent Godin s'est entretenu avec Pauline Marois après avoir nagé entre Longueuil et Trois-Rivières dans le fleuve Saint-Laurent. Il l'a fait pour sensibiliser la population à la dysphasie, un trouble de la communication duquel il est atteint.
Lors de sa rencontre prévue avec la première ministre, le jeune Trifluvien devrait aborder la question des services d'orthophoniste et d'orthopédagogue pour les jeunes dysphasiques.
Il souhaite aussi l'entretenir des besoins de matériel scolaire mieux adapté et de faciliter l'accès aux études postsecondaires et au marché du travail pour les gens atteints de dysphasie.
Plus tôt cette année, Vincent Godin s'était aussi mis au défi de trouver un emploi et d'en dénicher également pour d'autres jeunes dysphasiques.
S'il a réussi à se décrocher un stage à la Ville de Trois-Rivières, il n'a pu en faire autant pour les autres. Il ne baisse toutefois pas encore les bras.