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Qui veut rester à Buffalo?

Qui veut rester à Buffalo?

Avec quatre choix de premier tour au cours des deux dernières années, et une panoplie d'autres bons choix au prochain repêchage, les Sabres de Buffalo disposeront d'un noyau intéressant d'ici quelques années.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Mais par définition, le futur ne se vit pas au présent. Et le présent, lui, est plutôt hideux chez les Sabres (6-21-2), adversaires du Canadien (18-9-3) samedi à Montréal.

Si la tendance se maintient, les hommes de Ted Nolan amasseront 40 points cette saison. Ils battraient - et de loin - le record de médiocrité depuis l'instauration des fusillades, soit 56 points par les Flyers de Philadelphie de 2006-2007.

Et l'arrivée de Nolan derrière le banc n'a rien changé au sort de l'équipe. Les Sabres présentaient un dossier de 4-15-1 à son arrivée, et de 2-6-1 depuis.

D'un autre côté, les Sabres ont repêché deux fois au deuxième tour en 2012, en plus d'avoir sélectionné cinq patineurs dans les deux premiers tours cet été. Pour 2014, l'équipe a déjà en banque trois choix de deuxième tour, et pourrait y ajouter le choix de premier tour des Islanders de New York (ce choix pourrait aussi être celui de 2015).

Ajoutez à cela d'autres espoirs ou choix qui pourraient être obtenus si les rumeurs de transaction du gardien Ryan Miller se concrétisent et vous avez le scénario de rêve pour une reconstruction.

En attendant

Cela dit, des attaquants au début de la trentaine, comme Steve Ott et Matt Moulson, devront quant à eux prendre une décision, à moins que la direction ne la prenne pour eux en les échangeant. Les deux seront sans contrat à la fin de la présente campagne.

Ott, 31 ans, n'a pas participé aux séries depuis 2008, quand il jouait pour les Stars de Dallas. Depuis, c'est le néant, et on ne voit pas comment les Sabres participeront aux séries avant 2014, au mieux.

« C'est une situation difficile, mais je crois avoir encore beaucoup de bon hockey en moi, estime Ott. Si ça prend un an ou deux, ainsi soit-il. Mais je crois qu'avec les bonnes personnes au sein de la direction, ça fait une grande différence. Je veux avoir la chance de gagner, mais je crois que le processus est amorcé. »

Moulson, lui, a goûté aux séries de la LNH pour la première fois la saison dernière, quand ses Islanders de New York ont tenu tête aux Penguins de Pittsburgh, avant de s'incliner en six matchs.

Échangé aux Sabres en retour de Thomas Vanek, il ignore pour l'instant ce que l'avenir lui réserve.

« Ce sera la décision du prochain directeur général, explique l'ancien complice de John Tavares. Pour le moment, je me concentre à jouer au hockey. L'organisation a été formidable pour moi et ma famille. Une fois que tu as joué pour les Sabres, tu veux rester, en raison de la façon dont tu es traité. J'aime jouer pour Ted et l'équipe va dans la bonne direction. »

Moulson, plus que quiconque, est sincère quand il parle de la classe de l'organisation des Sabres. Il était papa d'un bébé de deux semaines quand les Islanders l'ont échangé...

« Ils nous ont vraiment aidé à nous installer, a raconté Moulson. On avait même un ensemble pour bébé (baby package) qui nous attendait à Buffalo! »

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