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Le site de l'Obamacare est réparé, selon Washington

Le site de l'Obamacare est réparé, selon Washington

L'administration fédérale américaine a affirmé dimanche qu'elle avait réglé les dysfonctionnements du site internet créé pour accompagner l'Obamacare, la réforme de l'assurance-maladie.

Vers 11 h 30, les journalistes de Radio-Canada n'étaient toujours pas capables d'accéder à la page d'accueil du site, mais un collaborateur basé à New York y parvenait sans problème.

Après huit semaines et demie de tâtonnements et de pannes informatiques qui ont nui à la crédibilité de l'ensemble de la réforme, le site HealthCare.gov serait désormais en mesure d'absorber 50 000 connexions simultanées. Il peut gérer au moins 800 000 visiteurs par jour, se félicite l'administration dans un rapport de six pages publié dimanche.

Le site a été mis en service le 1er octobre, date de l'entrée en vigueur du « Patient Protection and Affordable CareAct » (loi sur l'accès à des soins abordables) promulguée en mars 2010 par Barack Obama et qui vise à fournir une couverture médicale aux 48 millions d'Américains actuellement privés d'assurance maladie.

Mais le lancement du site a tourné au désastre informatique. Incapable de gérer l'afflux de connexions, le site a sauté le premier jour et est resté inaccessible 60 % du temps pendant des semaines.

Le site internet du gouvernement fédéral gère dans 36 États les souscriptions d'assurances subventionnées qui entreront en vigueur le 1er janvier.

L'objectif de l'administration Obama est de faire souscrire quelque 7 millions de personnes en 2014. Pour que le système fonctionne, il est nécessaire que des millions de néo-assurés soient jeunes et en bonne santé (qui cotiseront plus qu'ils ne percevront).

L'enjeu est également politique. L'Obamacare, réforme phare des deux mandats de l'actuel président, est la principale réalisation de Barack Obama sur le plan intérieur. Il se heurte à l'opposition farouche du Parti républicain, qui espère que les défaillances du système seront autant d'arguments de poids lors des élections de mi-mandat en novembre 2014.

La cote de popularité de Barack Obama, qui n'a pas caché son embarras face aux dysfonctionnements du site, est tombée au plus bas depuis sa première élection, en 2008.

« Mais le bon côté des choses, quand on est au plus bas, c'est que généralement, on ne peut que remonter », a souligné le président démocrate dans une interview diffusée vendredi par la chaîne ABC.

Reuters

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