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Tireur à Paris: un suspect en garde à vue (EN DIRECT)

Tireur à Paris: un suspect en garde à vue (EN DIRECT)

Un homme a été placé en garde à vue mercredi soir dans l'enquête sur le tireur soupçonné d'être à l'origine des attaques de BFMTV, de Libération et de la Défense, a annoncé le parquet de Paris. Il présente une "forte ressemblance physique" avec la personne recherchée, dont des images issues de la vidéosurveillance ont été diffusées, il a été repéré vers 19h dans un véhicule stationné dans un parking souterrain de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), a-t-on précisé.

» Les dernières évolutions de l'enquête en bas de l'article

Sur une image de la vidéosurveillance de la RATP, plus précise que les précédentes ayant circulé, le suspect, lunettes fines sur un visage rond, regard fixe et bouche entrouverte, est capté debout dans une station de métro. Prise après l'attaque à Libé lundi, où le suspect était arrivé dans la matinée, blessant grièvement de deux balles un assistant dans le hall, la photo le montre en veste rouge à col noir, bonnet beige enfoncé sur le front, la bandoulière de son sac tendue sur le buste:

Le blessé, assistant d'un photographe du supplément Next, touché au thorax et à l'abdomen par le tireur, est "réveillé" et "sorti du coma artificiel", mais reste surveillé de près par ses médecins, a précisé Libération mardi après-midi.

La brigade criminelle de la police judiciaire a déjà reçu des centaines d'appels plus ou moins intéressants, dont plus de 120 "sont pris au sérieux et ont fait l'objet d'une fiche de renseignement", selon une source policière. Et plusieurs personnes ont été contrôlées depuis lundi dans Paris, mais aucun de ces contrôles n'a donné lieu à une garde à vue, selon des sources proches de l'enquête.

Le suspect âgé de 35 à 45 ans, de type européen, est soupçonné d'être aussi l'auteur d'une agression vendredi au siège de BFM-TV et de tirs contre une banque à La Défense lundi. Selon une source proche du dossier, les policiers disposent de "nombreux éléments" qui restent "à filtrer", plusieurs photos du tireur extraites de la vidéosurveillance "et d'autres éléments matériels dont on ne peut pas parler".

Valls : "Être patient"

"On accumule pas mal de choses. Mais il faut savoir être patient, surtout dans une affaire comme celle-ci. On reste confiant et on pense tout de même pouvoir aller assez vite", a résumé la source. "Nous ne serons tranquilles que lorsque nous aurons mis la main sur lui", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, à la mi-journée, appelant tous "nos concitoyens pour qu'ils puissent donner à la police toutes les informations utiles".

Selon l'appel à témoin lancé lundi soir par le parquet de Paris, l'homme, cheveux poivre et sel, mesure entre 1,70 m à 1,80 m. Des témoins ont décrit un homme "calme et déterminé", qui "sait très bien ce qu'il fait".

Lundi, armé d'un fusil à crosse et canon sciés, il avait enchaîné l'attaque à Libération, puis les tirs à La Défense qui n'ont pas fait de blessé. Dans la foulée, un automobiliste a affirmé à la police qu'un "individu armé l'avait pris en otage" pendant près de 20 minutes, le contraignant à le déposer aux Champs-Elysées. L'automobiliste a affirmé que l'homme lui avait dit "sortir de prison, être prêt à tout, et avoir une grenade" dans son sac, a indiqué une source judiciaire.

Malgré le survol de la zone par un hélicoptère de la Sécurité civile et l'intensification des patrouilles dans ce secteur très fréquenté, les enquêteurs avaient perdu sa trace. "Il est possible qu'il ait ensuite pris le RER au Pont de l'Alma, mais ce n'est pas certain", d'après la source judiciaire.

Le tireur en cavale dans Paris

Suivez les nouveaux éléments après la traque du tireur dans Paris :

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