La Grande Allée perdra son hôtel emblématique en février prochain. Le Loews Le Concorde fermera ses portes. Quelque 230 employés perdront leur emploi.
Le syndicat a été informé de la nouvelle mercredi, mais avait bien peu de détails sur la situation. « Ils ont annoncé un licenciement collectif pour les employés qui sont encore à l'emploi de l'hôtel. Ça devrait être effectif à partir de la mi-février », a brièvement commenté Jacques Fortin, le président du syndicat des employés de l'hôtel.
L'hôtel connaissait des difficultés. Une centaine d'employés avait été mise à pied il y a un mois. En mai, sa vente au groupe Urgo Hotels a échoué.
Mais la nouvelle surprend l'Association hôtelière de la région de Québec. « C'est une surprise totale. Ce n'était pas ce qui était annoncé. Ce n'était pas le plan de match », a affirmé la présidente Michelle Doré.
La fermeture de l'hôtel qui trône sur la Grande Allée depuis près de 40 ans est un choc pour l'industrie. « On pleure, on pleure aussi la disparition d'une époque. Il faut penser que tout est en chambardement en ce moment. C'est un hôtel qui ne s'était pas nécessairement rénové, qui avait besoin d'une cure de rajeunissement », ajoute-t-elle.
Avec ses quelque 400 chambres, l'hôtel représente 4 % de toute l'offre hôtelière de la région de Québec.
Un autre projet pourrait être dans les cartons, selon le syndicat. « Ce qu'on a compris, c'est qu'il y aurait un autre projet avec un hôtel » , a indiqué Jacques Fortin.
Le syndicat espère obtenir plus de renseignements jeudi. Une rencontre est notamment prévue avec l'exécutif du comité de négociation.
La direction de Loews à New York n'a pas rappelé Radio-Canada.
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