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Des manifestants pressent le maire Rob Ford de démissionner immédiatement

Des manifestants pressent le maire Rob Ford de démissionner immédiatement
CP

TORONTO - Les efforts faits pour convaincre le maire de Toronto, Rob Ford, de démissionner ne sont pas suffisants, selon des manifestants.

Des dizaines de manifestants se sont rassemblés à l'extérieur de l'hôtel de ville, samedi matin, pour demander à M. Ford de céder immédiatement ses fonctions.

«Voilà vraiment ce qui est la meilleure chose pour lui et pour la ville. Parce que les deux autres moyens de le sortir sont en le menottant ou en le sortant sur une civière, et je ne veux ni l'un, ni l'autre», a lancé Ray Fredette, un professeur à la retraite de 62 ans.

Le rassemblement anti-Ford survient le lendemain d'un vote du conseil municipal visant à retirer certains pouvoirs au maire.

Un manifestant, Michael Bedford, affirme que les actions du conseil ne sont pas suffisantes et que M. Ford ne devrait plus représenter la ville d'aucune façon.

«Faire de lui un maire en nom seulement est une bonne première étape, mais il ne devrait pas du tout représenter la ville dans quelque perspective que ce soit. Toronto est devenue un objet de ridicule sur les ondes télévisées internationales parce qu'il dispose d'un endroit où parler de choses inappropriées», a dit le trentenaire.

«Cela se retrouve dans les médias internationaux et les gens associent Toronto à ce bouffon qui nous fait tous passer pour des idiots.»

Un autre, Ben O'Brian, soutient que l'aveu stupéfiant du maire de l'achat de drogues illicites, en plus des commentaires crus à caractère sexuel faits par le maire à la télévision, sont autant de bonnes raisons pour qu'il quitte.

Le conseil municipal ne peut forcer M. Ford à démissionner, mais ses membres doivent voter lundi sur une motion permettant au maire adjoint de prendre le contrôle du poste de maire et du budget.

Un Rob Ford visiblement agacé a laissé planer la menace de poursuites judiciaires lors d'un débat houleux, vendredi, où il a perdu ses capacités de pourvoir d'importants postes municipaux, ou d'exercer des pouvoirs en cas d'urgence.

Toute tentative de casser ces motions anti-Ford — sans doute en vertu de l'argument selon lequel le conseil a agi de façon illégale ou en faisant preuve de mauvaise foi — serait entendue devant la Cour supérieure de l'Ontario. M. Ford pourrait également réclamer une injonction pour faire suspendre les motions en attendant le résultat des procédures, ce qui pourrait prendre des mois.

La première ministre ontarienne Kathleen Wynne a mentionné que le conseil municipal devrait prouver clairement qu'il ne pouvait plus fonctionner des suites du scandale Ford avait qu'elle n'envisage une quelconque forme d'intervention.

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