L'enquête sur remise en liberté d'Antony Piazza n'a pas eu lieu comme prévu, mardi matin, au palais de justice de Montréal.
La couronne a déposé une nouvelle accusation contre l'homme de 71 ans. Il est maintenant accusé d'avoir tenté de placer à bord d'un avion une substance qui aurait pu compromettre sa sécurité.
La peine maximale s'il est reconnu coupable est de 14 ans de prison.
Son avocat, Franco Iezonni, a donc demandé un report de l'enquête sur remise en liberté la première semaine de décembre. Son enquête préliminaire aura lieu en janvier.
Piazza a été arrêté le 27 octobre dernier alors qu'il tentait de monter à bord d'un avion pour Los Angeles, à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal. Une de ses valises contenait du matériel pouvant servir à fabriquer une bombe. L'homme affirme que ces objets ne lui appartenaient pas.
La Couronne s'est opposée à la remise en liberté, plaidant notamment la nécessité de protéger le public.
L'homme d'origine iranienne s'appelait auparavant Houshang Nazemi. Il avait changé d'identité il y a quelques années. Originaire de Téhéran, il a fui la révolution islamiste et immigré au Canada en 1979. Piazza-Nazemi a déjà été condamné à 10 ans de prison, en 1985, pour trafic d'héroïne.
Il avait jusqu'à récemment un commerce de vidéos et disait travailler comme importateur-exportateur.