Après une rencontre d'urgence parfois houleuse qui s'est tenue vendredi matin avec les candidats de Démocratie Québec, David Lemelin, a fait savoir qu'il jouissait de l'appui de tous ses candidats. Les révélations sur son passé judiciaire n'ébranlent pas sa volonté de demeurer chef du parti.
Le candidat à la mairie de Québec s'est expliqué devant les représentants de la presse sur la demande de pardon qu'il a obtenu à la suite d'une condamnation pour voies de fait sur son ex-conjointe en 1993, une histoire révélée jeudi par Le Journal de Québec.
Flanqué de sa conjointe et de tous ses candidats, le chef de Démocratie Québec a reconnu avoir commis une erreur de jeunesse.
Visiblement ému, David Lemelin a dit qu'il s'excusait de ne pas avoir parlé de cet épisode aux membres de son parti. Il a du même souffle qualifié de geste regrettable les événements qui se sont produits en 1993.
Le chef de Démocratie Québec a néanmoins insisté pour dire qu'il avait obtenu un pardon de la cour, il y a un an. David Lemelin a également affirmé que les membres de son parti lui avaient pardonné au terme de la rencontre d'urgence tenue vendredi matin.
Par ailleurs, le candidat à la mairie a décoché une flèche à l'endroit du Journal de Québec.
David Lemelin a dit croire à une manœuvre médiatique orchestrée de la part du quotidien. « On cherche à me diaboliser et à détruire ma réputation à 48 h du scrutin. Quel beau hasard, n'est-ce pas? C'est un coup bas et méprisant qui n'est pas à la hauteur du journaliste que j'ai fréquenté et pratiqué pendant 12 ans de ma vie professionnelle », a-t-il dit.
« Si je devais m'effondrer devant une telle manœuvre suspecte, je ne serais tout simplement pas digne de me porter candidat à la mairie de ma ville. Je ne me laisserai pas manipuler et je ne m'effondrerai pas, qu'on se le tienne pour dit », a ajouté M. Lemelin.
Plus de détails à venir.
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