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La politique syrienne d'Obama vivement contestée au Sénat

La politique syrienne d'Obama vivement contestée au Sénat

Plusieurs membres de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain, démocrates comme républicains, s'en sont pris vivement jeudi à l'administration Obama, à laquelle ils reprochent de n'avoir aucun plan précis pour mettre fin au conflit syrien.

« Je n'ai tout simplement pas l'impression que nous avons une stratégie », a ainsi déploré le démocrate Robert Menendez, président de la Commission, au cours d'une audience animée sur le sujet.

Soulignant l'ampleur du bilan, qui dépasse désormais les 115 000 morts, et les récents succès des forces fidèles au gouvernement de Bachar Al-Assad, plusieurs de ses collègues des deux bords ont regretté que les rebelles n'aient pas reçu l'aide promise par Washington.

« Je pense que notre aide à l'opposition est une source d'embarras et je trouve scandaleux que l'on reste les bras croisés et qu'on agisse comme si on faisait ce que l'on a dit il y a trois mois, il y a six mois, il y a neuf mois... », s'est indigné Bob Corker, numéro un de la commission côté républicain.

Le républicain John McCain, l'un des parlementaires américains les plus favorables à une intervention en faveur de l'insurrection, a quant à lui accusé le gouvernement de ne pas prendre la mesure du conflit.

« Vous continuez à parler d'une guerre civile [...] mais ce n'en est plus une. C'est un conflit régional », a affirmé le candidat malheureux du camp républicain à la présidentielle de 2008, évoquant la recrudescence des actes de guérilla en Irak, ou la crise liée à l'afflux de réfugiés en Jordanie.

« Présenter cela comme une guerre civile [...] c'est une déformation flagrante des faits, ce qui conduit une fois de plus beaucoup d'entre nous à douter de votre stratégie fondamentale, parce que vous ne décrivez pas la réalité du terrain », a-t-il ajouté.

Mardi, des élus de la Chambre des représentants, là encore des deux camps, ont exprimé leur désapprobation quant à l'arrêt partiel de l'aide américaine à l'Égypte.

Reuters

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