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Malgré la peur et les menaces, Ken Pereira ne regrette rien

Malgré la peur et les menaces, Ken Pereira ne regrette rien
Radio-Canada

Il a vécu la peur, les menaces et l'exil forcé. Ken Pereira a payé cher ses révélations sur les dépenses faramineuses de l'ancien directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis. Mais il ne regrette rien.

Dans une entrevue accordée à l'émission 24/60 à RDI, l'ancien directeur du local 1981 de la FTQ-Construction est revenu sur la controverse déclenchée en 2009 par son passage à l'émission Enquête.

On y apprend notamment qu'il n'a pas tout dit au sujet de Jocelyn Dupuis. « J'ai été très correct [...] J'aurais pu en dire beaucoup plus », déclare-t-il. Il estime que les dépenses extravagantes de Jocelyn Dupuis ont coûté 4 millions de dollars aux travailleurs de la FTQ-Construction.

Quant au président de la FTQ, Michel Arsenault, il refuse de lui jeter tout le blâme, mais ajoute qu'il « a joué avec ma vie », en référence aux liens de Jocelyn Dupuis avec Raynald Desjardins, un proche de la mafia, et le monde interlope. « Ils veulent utiliser la mafia pour me faire peur ».

Il revient également sur le traumatisme crânien survenu lors d'une chute dans un escalier, qui l'a forcé à interrompre son témoignage durant deux semaines.

On apprend par ailleurs que Ken Pereira, forcé de travailler en Alberta depuis 2009, souhaite revenir un jour travailler au Québec. « Je suis syndicaliste, je suis Québécois et j'adore la FTQ », conclut-il.

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